Les migrants à Calais : la solution c'est un aller gratuit et sécurisé pour l'Angleterre !
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Les migrants à Calais : la solution c'est un aller gratuit et sécurisé pour l'Angleterre !
Maintenant parlons des migrants et en particulier ceux de Calais.
Nous le voyons « le migrant » n’est pas « l’immigré ». Le migrant n’a pas vocation à rester sur votre territoire, il ne fait que passer.
Mais partons d’abord d’une constatation territoriale, celle de Calais (et par assimilation des communes environnantes de Dunkerque à Boulogne). Ces communes voient depuis la guerre du « kosovo » un afflux de réfugiés désirant se rendre en Angleterre. Petit à petit sous la pression de nos voisins et amis nous avons dressé des obstacles de plus en plus nombreux, de plus en plus sophistiqués pour empêcher ce passage. Barrières (il y en a des dizaines de kilomètres), caméras, scanners de détection, processus acoustiques (de détection de battements cardiaques), chimiques (détection du CO2 expiré), drones, vedettes, patrouilles en quad, à cheval…
Et… Tout calaisien vous le dira les migrants passent… Pour preuve pas de stagnation de population migrante dans le temps.
Donc "ils" passent mais avec un coût : humain (le détroit devient un cimetière), financiers : pour les États l’Angleterre qui finance plus ou moins les obstacles et la France qui finance les forces de l’ordre, leur logement, l’intendance. Sans compter toute l’énergie des équipes de secours en mer, sur terre (celles d’associations de secours en mer, celles d’associations d’aide aux « réfugiés »). Mais aussi financiers pour les passeurs car plus les mesures « anti-passages » augmentent, plus les prix augmentent, plus la rentabilité mafieuse augmente, plus les autres trafics augmentent pour que les « pauvres » migrants puissent payer.
Nous le voyons tout cela a un coût énorme et ne sert à rien. Mais aucun des deux États ne veut l’admettre aux yeux de leurs opinions publiques. Les Anglais: ils ont fait voter le Brexit avec le levier de l’immigration, les Français: ils ont fait monter l’extrême droite pour continuer à diviser la société et à gouverner pour détourner la société des vrais problèmes : une gouvernance au profit de la finance et d’une croissance absurde puisque non dirigé vers une pérennisation de la vie humaine sur notre planète. « Un chiffon rouge agité devant des bovins brulants de testosterone ».
La solution elle est possible, surement pas politiquement correcte mais faisable et peu onéreuse : « Le transfert gratuit des migrants vers l’Albion par des moyens de transports publiques ». Eh oui des autobus de migrants empruntant le tunnel pour se rendre chez nos voisins. Une demi-heure de transports sécurisés.
Bien évidemment je devine la couleur des visages de nos chers voisins. Rouge de colère, un peu comme les uniformes de leur soldats quand ils débarquaient à Calais pour nous envahir…
Mais ce sont des gens raisonnables, profondément démocrates et capables de raisonner en toute maîtrise d’eux-mêmes.
Le constat avant et après cette mesure reste le même : les migrants passent et sont « captés » par les autorités. Après nous Français n’avons aucun droit de regard sur la suite des événements mais simplement avoir confiance à nos voisins et à leur humanité.
Bien évidemment si nous Français nous ne faisons aucun effort pour l’immigration, ce sera la « guerre » par migrants interposés. Les migrants faisant office de balles que l’on s’envoie par-dessus la manche.
Donc nous devrons nous engager, pour calmer la colère de nous voisins, à accueillir sur notre territoire autant de migrants que nos voisins en accueillent. C’est-à-dire beaucoup plus que maintenant et avec le même degré de civilité que les autorités britanniques.
Tout cela à un coût, mais cela nous coutera à mon avis moins cher que ce que nous coûtent toute cette lutte anti-passage et nous pouvons aussi compter sur les associations humanitaires pour aider à « l’intégration » des immigrés et plutôt qu’une loi sur l’immigration il faut une loi sur le « passage de citoyenneté » quel temps pour y parvenir, quels efforts pour y arriver, quelles aides pour y parvenir.
Nous le voyons seul un changement radical de mode de fonctionnement. Nous ne pouvons pas continuer comme maintenant, c’est la même chose pour notre modèle économique. Nous sommes face à un changement, nous devons nous adapter ou nous périrons. La question de savoir qui partira en dernier c’est du Fascisme. Une extermination de masse ne fera pas émerger une population résiliente mais des monstres qui finiront par s’entretuer pour le pouvoir.
Nous le voyons « le migrant » n’est pas « l’immigré ». Le migrant n’a pas vocation à rester sur votre territoire, il ne fait que passer.
Mais partons d’abord d’une constatation territoriale, celle de Calais (et par assimilation des communes environnantes de Dunkerque à Boulogne). Ces communes voient depuis la guerre du « kosovo » un afflux de réfugiés désirant se rendre en Angleterre. Petit à petit sous la pression de nos voisins et amis nous avons dressé des obstacles de plus en plus nombreux, de plus en plus sophistiqués pour empêcher ce passage. Barrières (il y en a des dizaines de kilomètres), caméras, scanners de détection, processus acoustiques (de détection de battements cardiaques), chimiques (détection du CO2 expiré), drones, vedettes, patrouilles en quad, à cheval…
Et… Tout calaisien vous le dira les migrants passent… Pour preuve pas de stagnation de population migrante dans le temps.
Donc "ils" passent mais avec un coût : humain (le détroit devient un cimetière), financiers : pour les États l’Angleterre qui finance plus ou moins les obstacles et la France qui finance les forces de l’ordre, leur logement, l’intendance. Sans compter toute l’énergie des équipes de secours en mer, sur terre (celles d’associations de secours en mer, celles d’associations d’aide aux « réfugiés »). Mais aussi financiers pour les passeurs car plus les mesures « anti-passages » augmentent, plus les prix augmentent, plus la rentabilité mafieuse augmente, plus les autres trafics augmentent pour que les « pauvres » migrants puissent payer.
Nous le voyons tout cela a un coût énorme et ne sert à rien. Mais aucun des deux États ne veut l’admettre aux yeux de leurs opinions publiques. Les Anglais: ils ont fait voter le Brexit avec le levier de l’immigration, les Français: ils ont fait monter l’extrême droite pour continuer à diviser la société et à gouverner pour détourner la société des vrais problèmes : une gouvernance au profit de la finance et d’une croissance absurde puisque non dirigé vers une pérennisation de la vie humaine sur notre planète. « Un chiffon rouge agité devant des bovins brulants de testosterone ».
La solution elle est possible, surement pas politiquement correcte mais faisable et peu onéreuse : « Le transfert gratuit des migrants vers l’Albion par des moyens de transports publiques ». Eh oui des autobus de migrants empruntant le tunnel pour se rendre chez nos voisins. Une demi-heure de transports sécurisés.
Bien évidemment je devine la couleur des visages de nos chers voisins. Rouge de colère, un peu comme les uniformes de leur soldats quand ils débarquaient à Calais pour nous envahir…
Mais ce sont des gens raisonnables, profondément démocrates et capables de raisonner en toute maîtrise d’eux-mêmes.
Le constat avant et après cette mesure reste le même : les migrants passent et sont « captés » par les autorités. Après nous Français n’avons aucun droit de regard sur la suite des événements mais simplement avoir confiance à nos voisins et à leur humanité.
Bien évidemment si nous Français nous ne faisons aucun effort pour l’immigration, ce sera la « guerre » par migrants interposés. Les migrants faisant office de balles que l’on s’envoie par-dessus la manche.
Donc nous devrons nous engager, pour calmer la colère de nous voisins, à accueillir sur notre territoire autant de migrants que nos voisins en accueillent. C’est-à-dire beaucoup plus que maintenant et avec le même degré de civilité que les autorités britanniques.
Tout cela à un coût, mais cela nous coutera à mon avis moins cher que ce que nous coûtent toute cette lutte anti-passage et nous pouvons aussi compter sur les associations humanitaires pour aider à « l’intégration » des immigrés et plutôt qu’une loi sur l’immigration il faut une loi sur le « passage de citoyenneté » quel temps pour y parvenir, quels efforts pour y arriver, quelles aides pour y parvenir.
Nous le voyons seul un changement radical de mode de fonctionnement. Nous ne pouvons pas continuer comme maintenant, c’est la même chose pour notre modèle économique. Nous sommes face à un changement, nous devons nous adapter ou nous périrons. La question de savoir qui partira en dernier c’est du Fascisme. Une extermination de masse ne fera pas émerger une population résiliente mais des monstres qui finiront par s’entretuer pour le pouvoir.
PatrickB- Messages : 681
Lieu : café de Calais (et d'ailleurs - déplacements)
Langues : Français (Langue maternelle) , Gb
Re: Les migrants à Calais : la solution c'est un aller gratuit et sécurisé pour l'Angleterre !
Un montage vidéo d’Anonyme sur un chant, un texte et une musique de Jacques Yvart arrangée par Arnaud H. évoquant la tragédie intervenue le 24 novembre 2021 où 27 exilés sont morts noyés au large de Dunkerque sans qu’aucune assistance ne leur soit apportée malgré de très nombreux appels au secours.
Tout commence par un mot, « migrant », car dans notre « démocratie », il faut déshumaniser les êtres humains que l’on souhaite invisibiliser et opprimer. Un mot inventé par notre personnel politique et imprimé dans nos mémoires par chroniqueurs et journalistes.
Tout commence par un mot, « migrant », car dans notre « démocratie », il faut déshumaniser les êtres humains que l’on souhaite invisibiliser et opprimer. Un mot inventé par notre personnel politique et imprimé dans nos mémoires par chroniqueurs et journalistes.
« Migrant », l’homme relégué au statut d’animal, tels ces oiseaux qui voyagent d’un pays à l’autre sans passeport, ni visa, au gré des saisons.
Je me souviens d’une discussion avec un jeune exilé iranien qui me confiait ne pas avoir le sentiment d’être un animal, lui qui pourtant était condamné à survivre dans ce que les médias appelaient la « jungle » …
« Migrant », une déshumanisation et un déni de réalité collectif qui permettent bien des choses :
Du mépris et de la violence. Des persécutions. Des crimes contre l’humanité.
Il y en eut des exactions depuis la signature des accords du Touquet il y a 20 ans, des milliers de personnes fuyant la guerre et la misère parquées dans des camps insalubres, parmi les rats, sans même accès à ce besoin élémentaire et vital qu’est l’eau, cachés des citoyens aux confins de zones industrielles dont l’air est irrespirable comme à Calais.
Il y eut des milliers de démantèlements, des coups de couteaux dans les toiles de tente, les seuls vêtements que possédaient ces gens gazés, leurs tentes, effets personnels et papiers confisqués, la terre labourée sur les camps et des plots en béton installés sur les routes pour empêcher les camions des associations de venir apporter une aide alimentaire indispensable.
Il y eut des coups de couteaux pour percer les citernes d’eau installées par les associations en pleine canicule.
Il y eut le délit de solidarité.
Il y eut des kilomètres de barbelés, les chiens, les caméras thermiques, les capteurs de CO2, les détecteurs de battements de cœur, les drones, les avions et hélicoptères pour surveiller les côtes nuit et jour, les caméras de vidéo-surveillance, les policiers et gendarmes toujours plus nombreux pour empêcher « tout point de fixation ».
Il y eut plus d’une centaine de millions d’euros dépensés qui auraient pu servir à accueillir et non à persécuter.
Tout ça pour protéger une frontière qui n’est pas la nôtre, tout ça en vain. Car oui, cette politique immorale menée depuis 20 ans est un échec sur toute la ligne.
Pour être bénévole à Grande-Synthe, près de Dunkerque, auprès de ces personnes exilées depuis bientôt dix ans, j’ai vu toutes ces exactions qui ne pouvaient qu’aboutir à ce qu’il s’est produit le 24 novembre 2021. Cette nuit tragique où les opérateurs du CROSS, le centre de secours maritime, ont délibérément laissés se noyer dans la mer du Nord 27 personnes âgées de 7 à 46 ans qui tentaient de rejoindre l’Angleterre sur une frêle embarcation.
Puis il y eut les minutes de silence hypocrites des responsables politiques, les larmes feintes et les gerbes de fleurs jetées à la mer par ces élus, nés avant la honte, qui ont depuis tant d’années contribué à opprimer ces milliers d’êtres humains.
La justice passera-t-elle un jour ?
Les multiples stratégies de dissuasion décidées par l’Angleterre et appliquées par la France sont un échec total. Elles n’ont pas réduit le nombre de candidats à la traversée et ont fait proliférer et prospérer les réseaux de passeurs. Elles n’ont fait que rendre les passages plus dangereux, causant indirectement un nombre croissant de décès. Entre 1999 et novembre 2023, on a comptabilisé officiellement 383 personnes décédées à la frontière franco-britannique. 383.
Il est plus que temps d’abroger les accords du Touquet, un traité scélérat qui a déplacé les frontières anglaises sur nos côtes. L’ Angleterre doit enfin prendre ses responsabilités et ouvrir une voie de passage légale vers son territoire. Qu’elle n’oublie pas que cette misère, elle en est aussi responsable, que les dizaines de milliers d’exilés qui ont transité et ont été bloqués dans leur voyage à Grande-Synthe étaient ces dix dernières années en très grande majorité originaire d’Irak. Hors c’est bien l’Angleterre qui, avec les USA, a déclaré la guerre et ravagé l’Irak sous des prétextes mensongers pour des enjeux pétroliers…
La France se doit de refuser l’argent des britanniques et dénoncer ces accords.
Alors non, ON N’OUBLIE PAS et cette vidéo, véritable devoir de mémoire, se doit de rencontrer et réveiller un large public afin que ces atrocités ne se reproduisent jamais; qu’elle puisse contribuer à réactiver nos consciences et le peu d’humanité qui restent en chacun de nous.
Anonyme novembre 2023
_________________
Eddy Goubinat- Messages : 3431
Lieu : Dunkerque / Nord / Flandre
Langues : Français - Espéranto - Dunkerquois - Volapük
MurielB aime ce message
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