Blablateries du matin autour d'un café (maladie et guérison)

Nous discutions ce matin, à propos d’un article médical, qu’avait publié sur le « forum » une ami italienne Ida : « Il futuro é gia qui » (le futur est déjà ici).
Le terme de la discussion portait sur la notion de guérison : « retour à un état antérieur indemne de toute maladie » ou « état d’équilibre du patient entre maladie et bonne santé ».
Nous avons convenu que le terme « guérison » était sujet à caution. Pour certains cela dit : « comme avant », pour d’autres : « état d’équilibre permettant une vie satisfaisante ».
Nous en avons conclu que voir les choses en : « tout noir ou tout blanc » ou « sur un monde on/off » était contraire à notre état.
Nous sommes en perpétuel mouvement de changement. Nous avançons vers notre finalité. (Pour certains un mode « OFF », pour d’autres, comme dans les séries avec une interrogation sur la nouvelle saison…).
La vie serait comme faire du vélo : soit on avance, soit on tombe et le moyen de « rester en selle » et de rester en équilibre tout en avançant.
Dans ce concept-là, la guérison n’est qu’un équilibre entre maladie et malade et c’est un état stable qui permet d’avancer sans préjuger de la vitesse ni des difficultés mais simplement d’avancer en « combinant » avec les difficultés sans tomber quitte à mettre pied à terre et continuer à avancer en marchant et en tenant le vélo à la main.
Dans ce concept-là, la vie n’est qu’un équilibre dans une harmonie du monde.
Méfions-nous des prédicateurs raisonnant en « ON/OFF » ou l’avenir peut se résumer en une machine à sous : « on met une pièce, on tire la manette et … soit c’est le jackpot, soit rien.
Continuons notre métaphore : remplaçons la pièce par un bulletin de vote. Est-il raisonnable de fier à la promesse de la machine à sous ? En général c’est le directeur du casino qui a les poches pleines et le joueur les poches vides.
« Great America ! » oui l’Amérique est grande mais surtout grande de la petite moitié qui la relèvera lorsque l’autre sera rentrée dans le mur qu’elle a construit. « Courage, patience et longueur de temps vaut mieux que force et que rage ». « Les chiens aboient, la caravane passe ». « Reste assis au bord du fleuve et tu verras passer le corps de ton ennemi ». Nous le voyons la sagesse populaire est pleine de dictons nous permettant de prendre patience, de réfléchir à ce qui nous met en danger et à penser aux solutions pour nous sortir de ce danger, d’accéder à la résilience. Quoiqu’il arrive, avançons. « Adelante ! Hasta la victoria siempre !»
Bien évidemment ces phrases parfois un peu guerrières sont à prendre au sens figuré, en aucun cas la guerre n’est une solution, c’est une régression. Ces citations sont simplement là pour vous injecter (terme médical-cela le rassure sur mon utilité) un peu de tonus et vous aider à retrouver l’harmonie entre le ciel et la terre tout en blablatant (passant du coq à l’âne) comme ce pauvre hère que je suis.

Merci Patrick pour ces réflexions profondes que je ne qualifierais pas de simples bavardages. Vivre bien c’est être en harmonie avec son environnement et les autres tout en réalisant qu’il va changer. Ne faut il pas parfois sortir de sa zone de confort pour donner le meilleur de soi-même ? Les problèmes de la vie ne nous apprennent ils pas la résilience ?
« Aptitude d'un individu à se construire et à vivre de manière satisfaisante en dépit de circonstances traumatiques »
« No hay bien que por mal no venga »disent les Espagnols.
Le saut quantique est, dans un atome, le passage d'un électron d'un état d'énergie donné à un état d'une autre énergie. Cela se passerait il de la même façon à l’échelle humaine?

Allez on saute le pas ensemble : à la 1, à la 2 à la 3, go ! (Zut j’ai oublié mon parachute !)