La radicalisation ...

La radicalisation…
La radicalisation nous la voyons s’étendre chez les gouvernants, à croire que la démocratie se meurt. Discuter, rencontrer l’autre, échanger les points de vue, trouver une solution commune sans gagnant ni perdant mais simplement que pour chaque parti ce ne soit pas rédhibitoire. De moins en moins d’exemple, et pourtant c’est le chemin le plus sage pour aboutir à un résultat perenne.
La radicalisation n’aboutit qu’à plus de radicalité dans le camp opposé, à plus de rapport de force, à plus de rancune. Au 21ème siècle sommes-nous toujours aussi sots ? Qu’apprenons-nous de l’histoire ? A priori rien.
La radicalisation des religions a entrainé des morts innombrables et pourtant ce mode de fonctionnement existe toujours
L’expansionnisme nationaliste a toujours fini après des bains de sang à une chute des empires et au retour à une fraternité bienveillante entre des peuples sages, loin des dirigeants mégalomaniaques. Regardez les rapports Germano-Français : 3 guerres 1870, 1914, 1940 ; des milliers de morts de chaque côté du Rhin et aujourd’hui une estime réciproque et une volonté des peuples d’avancer ensemble, car à chaque fois c’est dans le peuple que la saignée s’est faite.
Donc la radicalisation n’aboutit qu’à une radicalité réactionnelle et malgré un bénéfice immédiat entraîne inexorablement la chute de ses dirigeants. D’autant que ce qui prenait parfois des siècles avant, avec l’accélération de la temporalité ne prend plus que quelques années maintenant.
Trump, Poutine, Xi Jinping, Bush(s) pour ne parler que de ceux qui dirigent une grande puisance : quelle trace laisseront-ils dans l’histoire ?
Quand aux autres, ceux des petites puissances qui jouent à la grenouille se prenant pour un bœuf ? Dans la mémoire collective ils ne seront que des fossoyeurs de leurs peuples…
Les réseaux sociaux sont bénéfiques individuellement, les philosophes sont bénéfiques pour l’ensemble de l’humanité.
L’univers des Maths, c’est bien, l’univers des Lettres c’est grandiose. N’oublions jamais : « science sans conscience n'est que ruine de l’âme ».
Machiavel (de l’art de gouverner : rupture entre pouvoir et morale) n’a qu’un temps, Spinoza (le but de l’Etat est de garantir la liberté des citoyens) avec son éthique est universel.
Quel est donc le critère d’un bon(ne) dirigeant(e) : l’art de rassembler pour un projet commun comme Liberté, Égalité, Fraternité ; c’est-à-dire de garantir la liberté, s’employer à permettre une égalité (matérielle) des chances à tous, et tout faire pour une protection sociale mutualisée et équitable.
Pour choisir ses dirigeants (si on en le choix) il faut surtout voir d’où ils viennent, leur parcours, ce qu’ils ont fait dans leur entourage proche, et ne pas se contenter de les écouter. Un bonimenteur c’est un « bon menteur »… soyez simple et de bon sens