DEMOCRACIE ET GILETS JAUNES billet du jour 3
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DEMOCRACIE ET GILETS JAUNES billet du jour 3
C’est le sujet du jour. Comment un groupe non négligeable d’individus (plusieurs millions de votants) peuvent en démocratie peser sur le fonctionnement d’une société ?
Notre démocratie est-elle adaptée à une ère numérique ? A l’évidence non. Le témoignage de nombreux gilets jaunes non endoctrinés, simples citoyens, ne rejetant pas la violence, voire même la légitimant, je cite : « si les manifestations n’avaient pas été émaillées de violence parlerait on de nous ? » et la réponse aussi terrifiante que l’on fait : « à l’évidence non ».
Donc une frange importante de la population (peut être 1/6ème, votant) avec le soutien pour leurs revendications de 60 à 80% de cette même population n’a aucune confiance dans un « parti politique » pour porter leur voix, cela pose problème à nos institutions qui visiblement ne sont plus adaptées.
Naguère ces revendications légitimes du « bas peuple » c’est à dire celui en bas de l’échelle sociale étaient (de mon temps – j’avais 18 ans en mai 1968) portées par le parti communiste voire la gauche du parti socialiste.
L’effondrement idéologique (et de son mythe dirait l’historien en vogue actuellement) de ces partis laisse sans porte-voix toute une partie naturelle de leur électorat.
L’extrême droite malgré sa montée n’arrive pas (avec tord ou raison) à les « accaparer ». D’aucuns diront heureusement les gens du peuple ont « du bon sens » (avec l’amour de leurs enfants c’est plus que la seule chose que l’on ne puisse pas leur prendre)
D’ailleurs cette extrême droite qui représente elle aussi une bonne partie de la population n’a que peu de représentants à l’assemblée.
J’ai entendu que dans les autres pays Européens qui ont connu les mêmes troubles (liés au mêmes causes) seul l’Espagne avec la création d’un mouvement « podemos» où les personnes ont pu militer a réussi à canaliser les revendications et à les faire passer.
Comment en France notre système peut-il évoluer pour être plus représentatif, plus réactif sans qu’il soit plus coûteux ? Devons-nous faire « la révolution » pour que « l’énarchie gouvernante » soit jetée à bas ?
Une ré-évolution sans combat est-elle possible ? Porter au pouvoir un nouveau « gouvernement » dans un « même système » provoquera immanquablement les mêmes effets.
Quelles est la marge de manœuvre pour que nos dirigeants actuels prennent l’ampleur du devoir qu’il leur est fait de réformer sans tomber dans une technocratie imbuvable et invendable ?
Comment des individus issus de cette même technocratie, aux liens si imbriqués financièrement, politiquement peuvent-ils imaginer une solution ?
L’histoire nous dira s’ils ont été à la hauteur ce qui en fera des personnages ou s’ils ont été des machiavels dont on ne retiendra que leurs méthodes de basse fosse.
L’histoire fait les grands dirigeants parce qu’ils se transcendent et porte en dérision ceux qui échouent
Macron : Néron ou Napoléon ? Des deux mon choix est fait mais sans saigner le peuple pour une gloire inutile. Saura-t’ille faire ? Le monde le regarde et l’avenir de notre planète en dépend je pense (conjuguer l’écologie sans pénaliser la mobilité et son corollaire l’automobile (seule instrument de liberté – on conduit plus qu’on écrit). Bon courage à lui. (Comme on dit chez moi : « tu as voulu y aller, maintenant mon grand t’assumes ».
Notre démocratie est-elle adaptée à une ère numérique ? A l’évidence non. Le témoignage de nombreux gilets jaunes non endoctrinés, simples citoyens, ne rejetant pas la violence, voire même la légitimant, je cite : « si les manifestations n’avaient pas été émaillées de violence parlerait on de nous ? » et la réponse aussi terrifiante que l’on fait : « à l’évidence non ».
Donc une frange importante de la population (peut être 1/6ème, votant) avec le soutien pour leurs revendications de 60 à 80% de cette même population n’a aucune confiance dans un « parti politique » pour porter leur voix, cela pose problème à nos institutions qui visiblement ne sont plus adaptées.
Naguère ces revendications légitimes du « bas peuple » c’est à dire celui en bas de l’échelle sociale étaient (de mon temps – j’avais 18 ans en mai 1968) portées par le parti communiste voire la gauche du parti socialiste.
L’effondrement idéologique (et de son mythe dirait l’historien en vogue actuellement) de ces partis laisse sans porte-voix toute une partie naturelle de leur électorat.
L’extrême droite malgré sa montée n’arrive pas (avec tord ou raison) à les « accaparer ». D’aucuns diront heureusement les gens du peuple ont « du bon sens » (avec l’amour de leurs enfants c’est plus que la seule chose que l’on ne puisse pas leur prendre)
D’ailleurs cette extrême droite qui représente elle aussi une bonne partie de la population n’a que peu de représentants à l’assemblée.
J’ai entendu que dans les autres pays Européens qui ont connu les mêmes troubles (liés au mêmes causes) seul l’Espagne avec la création d’un mouvement « podemos» où les personnes ont pu militer a réussi à canaliser les revendications et à les faire passer.
Comment en France notre système peut-il évoluer pour être plus représentatif, plus réactif sans qu’il soit plus coûteux ? Devons-nous faire « la révolution » pour que « l’énarchie gouvernante » soit jetée à bas ?
Une ré-évolution sans combat est-elle possible ? Porter au pouvoir un nouveau « gouvernement » dans un « même système » provoquera immanquablement les mêmes effets.
Quelles est la marge de manœuvre pour que nos dirigeants actuels prennent l’ampleur du devoir qu’il leur est fait de réformer sans tomber dans une technocratie imbuvable et invendable ?
Comment des individus issus de cette même technocratie, aux liens si imbriqués financièrement, politiquement peuvent-ils imaginer une solution ?
L’histoire nous dira s’ils ont été à la hauteur ce qui en fera des personnages ou s’ils ont été des machiavels dont on ne retiendra que leurs méthodes de basse fosse.
L’histoire fait les grands dirigeants parce qu’ils se transcendent et porte en dérision ceux qui échouent
Macron : Néron ou Napoléon ? Des deux mon choix est fait mais sans saigner le peuple pour une gloire inutile. Saura-t’ille faire ? Le monde le regarde et l’avenir de notre planète en dépend je pense (conjuguer l’écologie sans pénaliser la mobilité et son corollaire l’automobile (seule instrument de liberté – on conduit plus qu’on écrit). Bon courage à lui. (Comme on dit chez moi : « tu as voulu y aller, maintenant mon grand t’assumes ».
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