Le racisme, l’esclavagisme, le colonialisme, l’extermination…/…
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Le racisme, l’esclavagisme, le colonialisme, l’extermination…/…
Le racisme, l’esclavagisme, le colonialisme, l’extermination…/…
Sujet difficile d’aborder surtout quand on est né blanc, en France. D’abord parce que l’on ne subit pas, parce que ce sujet s’aborde surtout dans l’enfance par le biais de la différence de l’autre.
À l’école on raille facilement celui qui sort du lot : le bigleux ou la bigleuse qui porte des lunettes, le gros tas ou la pouf : celui ou celle qui a un surpoids (en novlangue) qui est obèse (en langage non correct). Bref l’enfant qui est par nature « petit », donc sent sa faiblesse, va compenser en agressant « un autre » pour montrer qu’il lui est supérieur. Le persécuté devient persécuteur ? Serait-ce déjà l’expression du « bug humain » qui voudrait que l’on domine toujours.
En tout cas beaucoup de gens ont souffert de ce « bug », cette malfaçon, de conception de notre logiciel de pensée. Nos alter ego africains en particulier mais pas qu’eux. D’abord par ce crime contre l’humanité qu’est l’esclavage. C’est vrai : arracher des gens à leurs terres, leurs familles pour les transporter dans des conditions « inhumaines » vers un autre environnement, les vendre comme des marchandises sur un marché, les utiliser comme des instruments. Bref les déshumaniser (ils n’ont pas d’âmes), les chosifiér. Comment avons-nous pu tolérer ça, cette monstruosité!
Après le vol des vies, il y a eu le vol de la terre (le colonialisme). Cette appropriation, au nom du plus fort, d’un environnement avec si nécessaire l’extermination. Toujours par la force et au nom du profit (souvent déguisé en apport de civilisation, de religion, bref un tas de « bonnes raisons » pour s’approprier ce qui n’est pas à soi).
Que faire maintenant ? Il me semble d’abord reconnaître les faits et ces crimes contre l’humanité. Demander pardon, non pour s’excuser mais pour reconnaître l’altérité et l’égalité de l’autre. Bien évidemment réparer. Sachant que nous ne pourrons jamais rendre la vie à ceux à qui ont l'a ôtée. Mais bien évidemment restituer les biens qui ont été volés. Et sans entrer dans des détails fallacieux disant qu’ils ont été préservés, car c’est le moins qu’on pouvait faire, les préserver mais maintenant toujours dans un lien d’alter-égalité les restituer comme appartenant à leurs descendants et c’est libre à eux de choisir. Doivent-ils réenterrer leurs morts, les exposer dans des musées, c’est à eux de décider pas à nous. C’est leur histoire et dans leur histoire nous sommes une parenthèse horrible, reconnaissons-le.
Après comment lutter contre cette tendance que nous avons à « rabaisser l’autre », à l’exproprier, à le déshumaniser pour en faire « une chose » à notre service.
Au-delà de la culpabilité que nous devons intégrer il y a une réflexion à mener sur notre façon de penser, de fonctionner. Par cette partie la plus visible de nous : « un loup pour l’autre » nous devenons aussi les fossoyeurs de notre humanité parce que non seulement nous malmenons nos semblables mais aussi nous malmenons de même tout notre environnement. Il est temps de raisonner en un tout.
Voilà le mot est prononcé : raison. Oui nous devons réfléchir et ne pas nous faire mener pas nos instincts. Vous me direz mais c’est dans notre nature, c’est l’évolution nous a fabriqué ainsi. C’est méconnaître la génétique. Nous pouvons modifier notre génome (sans intervention eugénique) mais simplement en modifiant l’expression de ce même génome (l’épigénétique) et heureusement c’est héréditaire.
Nous le voyons c’est en réfléchissant que nous devenons plus humains et moins inhumains, donc il faut apprendre à réfléchir et se pencher sur nos apprentissages et nos méthodes d’apprentissage. Le mieux, laisser aux enseignants la maîtrise et la liberté de leur art. Puis favoriser l’art de la conciliation, c’est aussi un apprentissage.
Le siècle des Lumières nous a donné la liberté, faisons que le 21ème siècle soit celui de celui de l’éblouissement par la révélation que nous ne sommes pas des inhumains robotisés et lobotomisés par les réseaux sociaux porteurs d’intolérance, de glorification du profit mais par les réseaux de connaissances et de partages que sont ces mêmes réseaux lorsqu’ils parlent à notre entendement.
Cette révolution numérique est comparable à la découverte de l’imprimerie et des livres. Elle permet de fixer les pensées sur un support et de les diffuser mais à la différence de l’imprimerie elles touchent directement nos sens sans passer par le « décodage de la lecture et de la réflexion ». Nos sensations sont stimulées, moins notre intellect sauf si nous apprenons à notre intelligence à se connecter. Le but ce n’est pas l’intelligence artificielle, le but c’est de connecter nos intelligences pour améliorer notre réflexion et notre humanité. L’intelligence artificielle n’est qu’un « robot », l’homme est un être pensant : « je pense donc je suis ». Arrêter de penser, c’est devenir inhumain et c’est notre perte. Sans penser nous détruisons, en pensant nous construisons une meilleure humanité avec plus de liens intellectuels. Faisons du 21ème siècle celui du spirituel, bien évidement celui de l’esprit pas du dogmatisme.
Sujet difficile d’aborder surtout quand on est né blanc, en France. D’abord parce que l’on ne subit pas, parce que ce sujet s’aborde surtout dans l’enfance par le biais de la différence de l’autre.
À l’école on raille facilement celui qui sort du lot : le bigleux ou la bigleuse qui porte des lunettes, le gros tas ou la pouf : celui ou celle qui a un surpoids (en novlangue) qui est obèse (en langage non correct). Bref l’enfant qui est par nature « petit », donc sent sa faiblesse, va compenser en agressant « un autre » pour montrer qu’il lui est supérieur. Le persécuté devient persécuteur ? Serait-ce déjà l’expression du « bug humain » qui voudrait que l’on domine toujours.
En tout cas beaucoup de gens ont souffert de ce « bug », cette malfaçon, de conception de notre logiciel de pensée. Nos alter ego africains en particulier mais pas qu’eux. D’abord par ce crime contre l’humanité qu’est l’esclavage. C’est vrai : arracher des gens à leurs terres, leurs familles pour les transporter dans des conditions « inhumaines » vers un autre environnement, les vendre comme des marchandises sur un marché, les utiliser comme des instruments. Bref les déshumaniser (ils n’ont pas d’âmes), les chosifiér. Comment avons-nous pu tolérer ça, cette monstruosité!
Après le vol des vies, il y a eu le vol de la terre (le colonialisme). Cette appropriation, au nom du plus fort, d’un environnement avec si nécessaire l’extermination. Toujours par la force et au nom du profit (souvent déguisé en apport de civilisation, de religion, bref un tas de « bonnes raisons » pour s’approprier ce qui n’est pas à soi).
Que faire maintenant ? Il me semble d’abord reconnaître les faits et ces crimes contre l’humanité. Demander pardon, non pour s’excuser mais pour reconnaître l’altérité et l’égalité de l’autre. Bien évidemment réparer. Sachant que nous ne pourrons jamais rendre la vie à ceux à qui ont l'a ôtée. Mais bien évidemment restituer les biens qui ont été volés. Et sans entrer dans des détails fallacieux disant qu’ils ont été préservés, car c’est le moins qu’on pouvait faire, les préserver mais maintenant toujours dans un lien d’alter-égalité les restituer comme appartenant à leurs descendants et c’est libre à eux de choisir. Doivent-ils réenterrer leurs morts, les exposer dans des musées, c’est à eux de décider pas à nous. C’est leur histoire et dans leur histoire nous sommes une parenthèse horrible, reconnaissons-le.
Après comment lutter contre cette tendance que nous avons à « rabaisser l’autre », à l’exproprier, à le déshumaniser pour en faire « une chose » à notre service.
Au-delà de la culpabilité que nous devons intégrer il y a une réflexion à mener sur notre façon de penser, de fonctionner. Par cette partie la plus visible de nous : « un loup pour l’autre » nous devenons aussi les fossoyeurs de notre humanité parce que non seulement nous malmenons nos semblables mais aussi nous malmenons de même tout notre environnement. Il est temps de raisonner en un tout.
Voilà le mot est prononcé : raison. Oui nous devons réfléchir et ne pas nous faire mener pas nos instincts. Vous me direz mais c’est dans notre nature, c’est l’évolution nous a fabriqué ainsi. C’est méconnaître la génétique. Nous pouvons modifier notre génome (sans intervention eugénique) mais simplement en modifiant l’expression de ce même génome (l’épigénétique) et heureusement c’est héréditaire.
Nous le voyons c’est en réfléchissant que nous devenons plus humains et moins inhumains, donc il faut apprendre à réfléchir et se pencher sur nos apprentissages et nos méthodes d’apprentissage. Le mieux, laisser aux enseignants la maîtrise et la liberté de leur art. Puis favoriser l’art de la conciliation, c’est aussi un apprentissage.
Le siècle des Lumières nous a donné la liberté, faisons que le 21ème siècle soit celui de celui de l’éblouissement par la révélation que nous ne sommes pas des inhumains robotisés et lobotomisés par les réseaux sociaux porteurs d’intolérance, de glorification du profit mais par les réseaux de connaissances et de partages que sont ces mêmes réseaux lorsqu’ils parlent à notre entendement.
Cette révolution numérique est comparable à la découverte de l’imprimerie et des livres. Elle permet de fixer les pensées sur un support et de les diffuser mais à la différence de l’imprimerie elles touchent directement nos sens sans passer par le « décodage de la lecture et de la réflexion ». Nos sensations sont stimulées, moins notre intellect sauf si nous apprenons à notre intelligence à se connecter. Le but ce n’est pas l’intelligence artificielle, le but c’est de connecter nos intelligences pour améliorer notre réflexion et notre humanité. L’intelligence artificielle n’est qu’un « robot », l’homme est un être pensant : « je pense donc je suis ». Arrêter de penser, c’est devenir inhumain et c’est notre perte. Sans penser nous détruisons, en pensant nous construisons une meilleure humanité avec plus de liens intellectuels. Faisons du 21ème siècle celui du spirituel, bien évidement celui de l’esprit pas du dogmatisme.
PatrickB- Messages : 700
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