La fin du monde ?

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Le CAC pourrait commencer à plier, éventuellement. Les résultats du premier semestre ne devraient pas être mauvais, mais la valorisation moyenne des entreprises du CAC40 est de 20 fois les bénéfices, alors que la moyenne historique est de 16. Il pourrait donc y avoir, si l'on en croit les experts, une petite correction avant, probablement, une nouvelle marche en avant.

Il demeure deux inconnues majeures : l'inflation et la covid. Si l'inflation devait se maintenir, ce qui n'est pas l'hypothèse retenue actuellement, la FED devrait intervenir plus tôt que prévu.
La situation économique est également assujettie à l'état sanitaire du monde.

Il est en tout cas déplorable que les pays émergents, voire PVD, n'aient pas un accès satisfaisant aux vaccins. En plus du côté humain que cela pose, qui est affligeant, il est clair que ce manque va retarder la reprise de l'économie de ces pays, et va forcément impacter la reprise des pays développés.

Rémy merci pour ton commentaire. A mon sens ce ne sera pas la fin du monde mais on devra vivre autrement.

Atos et Aramis sont les plus grandes baisses du CAC40 aujourd'hui. Encore heureux que la famille Dumas ne soit pas cotée en bourse...

Rémy que penses-tu de ces deux réponses sur la fin du monde ? C'est intéressant n'est ce pas ?
=>dessin prophétique : La fin d'un Monde
=>C'est quoi ce nouveau monde ?

Mon avis vaut ce qu'il vaut, en tout cas ce sera très pragmatique.

Jouer en bourse implique de se tenir au courant de l'actualité macroéconomique (banques centrales, mesures budgétaires...), microéconomique (les entreprises), politique (à l'intérieur d'un Etat ou d'un groupe d'Etats comme l'UE), géopolitique (la lutte entre nations) et technologique.

Aujourd'hui, tous les Etats - ou presque - ont pris conscience de l'importance de lutter contre le réchauffement climatique, de préserver notre planète, la biodiversité , etc...Ce n'était pas le cas quand Trump était au pouvoir. Quand la première puissance mondiale vit dans le déni, c'est toute la planète qui souffre.

Heureusement pour tout le monde, Biden a gagné. Les USA, la Chine, etc...agissent. L'UE s'est engagée à être neutre en carbone en 2050. La Chine s'est engagée de même, mais pour 2060. Le défi est de taille : chaque semaine, la Chine démarre une nouvelle centrale à charbon, tout simplement parce que ses besoins en électricité sont énormes et grandissent au fur et à mesure de son développement.
La volonté des dirigeants est bonne, à mon avis. Le problème est : comment y arriver ?
Pour cette raison, un type comme Bill Gates, que l'on écoute, non pas parce qu'il a fait Harvard, mais parce qu'il a démontré en entreprise de quoi il était capable, pense que l'on ne s'en sortira que grâce à la technologie. Autrement-dit, les avancées scientifiques et technologiques parviendront à résoudre ce problème.

De manière générale, une technologie ne peut s'imposer que parce qu'elle est économiquement viable. On pourrait ainsi passer très vite à la civilisation hydrogène, techniquement c'est faisable. Sauf qu'actuellement c'est beaucoup trop cher. Personne n'est prêt à payer son électricité, et plus généralement l'énergie, quatre fois plus cher...
Il faut donc faire baisser les coûts des panneaux solaires, des électrolyseurs, des piles à combustible, améliorer les rendements...on peut aussi espérer que l'on saura capter le CO2 contenu dans l'air, pour en faire un carburant, qui serait donc neutre en CO2. Etc...

D'autres pensent qu'il faut passer à la décroissance : consommer moins. Mais très peu de personnes dans le monde sont prêtes à accepter ça. D'ailleurs, cette option est loin de faire l'unanimité chez les experts.

Le nouveau monde, post-covid, certains disent que c'est exactement l'ancien. C'est, à mon avis, à la fois vrai et faux. Il y a quand-même des différences. D'abord, les gens ont pris conscience , que ça ait un rapport ou non d'ailleurs avec la covid19, de la nécessité de lutter contre le dérèglement climatique. Ensuite, deux usages nouveaux sont apparus : le télétravail et la visioconférence. La conséquence se voit déjà : les citadins des grandes villes se ruent sur les villes moyennes et la campagne. Je ne sais pas s'ils consommeront moins de transport, mais au moins cela permettra de soutenir les territoires; c'est le retour à la nature. Ensuite, il y a beaucoup moins de voyages d'affaires. Il y en aura toujours, quand la situation sera redevenue normale, mais moins. Hélas, le tourisme risque de se développer encore et compensera la baisse des voyages d'affaires. A moins que cela ne devienne honteux de prendre l'avion, comme en Suède...La solution, pour le transport aérien , viendra sans doute de la technologie : en 2035, l'avion devra être neutre en carbone. Ce n'est pas un petit défi !

Mais l'avion, ce n'est que 5% des gaz à effet de serre. En revanche, demain c'est aussi le numérique; or les ordinateurs, les data centers et les liaisons électroniques et électriques consomment beaucoup d'électricité; une demande qui va croître énormément...

La transition énergétique et le numérique sont très gourmands en métaux, et donc en minerais. Or il faut du temps pour mettre en route une nouvelle mine. De plus, l'extraction est de plus en plus chère, car les  nouvelles mines sont plus compliquées à exploiter. Cela va renchérir le coût des matières premières; c'est forcément inflationniste, comme le dit Christel Bories, PDG d'Eramet...D'un autre côté, les inventions des start-up ont tendance à faire baisser le prix des services, ce qui est déflationniste...

De plus, il risque d'y avoir des tensions géopolitiques, liés aux matériaux, à la fabrication et au transport d'électricité...On change de paradigme géopolitique. Les rois du pétrole seront remplacés par les rois des métaux et du soleil.

En résumé, ces questions sont quand-même complexes et exigent des réponses appropriées, elles aussi complexes, et faisant intervenir pas mal de facteurs. A priori, il faudrait traiter ces problèmes par une démarche proche de la recherche opérationnelle, avec l'aide de l'IA...prenant en compte tous les aspects : techniques, scientifiques, politiques, géopolitiques, financiers, le temps, etc...

En bourse, le marché a commencé à corriger. On attendait ce moment depuis la mi-mai; en observant les courbes, il était clair que ça devait corriger. On était allé trop haut, trop vite. La correction ne sera pas forcément très importante; on verra bien.
Sinon, la reprise économique est une réalité, donc sur le long terme il ne faut pas trop s'inquiéter, a priori...

Selon John Plassard, conseiller en investissement chez Mirabaud, les voitures volantes c'est pour bientôt : 2025. En 2030, le marché devrait même être de 320 milliards $ !

Remy a écrit: A priori, il faudrait traiter ces problèmes par une démarche proche de la recherche opérationnelle, avec l'aide de l'IA...prenant en compte tous les aspects : techniques, scientifiques, politiques, géopolitiques, financiers, le temps, etc...

Effectivement ce n’est pas si simple mais on y arrive tout doucement sans entraver la reprise économique.

Remy a écrit: Sinon, la reprise économique est une réalité, donc sur le long terme il ne faut pas trop s'inquiéter, a priori...

Merci Rémy pour ton éclairage qui complète celui de mimie

C'est la saison des résultats d'entreprises. Ils sont, dans l'ensemble, excellents, ce qui valide la valeur assez élevée du CAC, semble-t-il. Ils sont supérieurs, en général, parfois même très supérieurs, à ceux de 2019.

La réforme de EDF ne se fera pas avant les Présidentielles. La société publique publie par ailleurs d'excellents résultats.
Airbus, Arcelormittal, STmicroelectronics, etc...sont en pleine forme.

La situation économique est bonne en France actuellement, malgré la pénurie de puces et l'augmentation du prix des matières premières. Le tourisme repart, de même que l'évènementiel.

Le chômage est revenu à son niveau d'avant-crise, c-à-d près de 8%. Des secteurs d'activités éprouvent de grandes difficultés à recruter : l'hôtellerie-restauration, le BTP, le numérique, sans oublier les services à la personne.

L'âge de départ à la retraite revient au centre des préoccupations; ce sera sans doute l'un des sujets de la prochaine élection présidentielle.

Selon le président du Medef, nous allons changer de mondialisation, avec la prise en compte du réchauffement climatique. Il faudra bien donner un prix au carbone. Cela va entraîner un ralentissement des transports internationaux de marchandises et une certaine relocalisation, entre autres.

Un autre problème à régler, selon les experts, est la cybersécurité. Il ne s'agit plus, pour une entreprise donnée, de savoir si elle sera attaquée, mais quand. L'avènement de l'ordinateur quantique oblige déjà les services informatiques à penser les parades aux fragilités induites par ce nouvel ordinateur, beaucoup plus puissant, qui pourra casser facilement tous les codes existants.

Interview de Frédéric Mazzella (Président fondateur de Blablacar et co-président de France Digitale) sur BFM Business :

Il existe en France 22 700 start-up (au sens large, incluant scale-up et licornes), qui emploient directement 500 000 personnes. Pour un emploi dans une start-up, cinq emplois sont créés de façon indirecte (c'est beaucoup plus que dans l'industrie). Dans les années qui viennent, ce sont des centaines de milliers d'emplois qui seront créés en plus dans la french tech.
Ces sociétés peinent à recruter. Des centaines de milliers de postes sont non pourvus. Les jeunes diplômés ne suffiront pas; il faudra aussi former en reconversion des salariés d'autres secteurs d'activité.
La French tech lève moins de capitaux que la Grande-Bretagne ou l'Allemagne, parce que les start-up françaises sont moins avancées que leurs homologues (elles lèvent chacune moins d'argent).

Le nombre de licornes (plus de un milliard € de valorisation) françaises est de 21, dont neuf supplémentaires depuis janvier 2021.


Le secteur européen de la batterie automobile , pour voitures électriques, va recruter dans les années à venir 800 000 salariés. Là-aussi, il faudra faire un gros effort de reconversion.
Néanmoins, le secteur de la voiture électrique créera moins d'emplois que le secteur de la voiture thermique ne perdra.

Merci Rémy pour ces news
Quel est le mission de la French tech ?

Notre mission : faire de la France un des pays les plus attractifs au monde pour les startups qui veulent se lancer, partir à la conquête des marchés internationaux et bâtir un avenir qui ait du sens.

D'après ce que tu écrit Rémy, leur projet est largement supérieur à nos attentes car des centaines de postes sont non pourvus

Pat Gelsinger, le DG d'Intel, annonce que sa société va investir en Europe, 80 milliards $ d'ici 2030, sous forme de deux énormes usines. La France, l'Allemagne et la Pologne tiennent la corde.
Selon lui, les puces compteront pour 20 % du prix d'une voiture en 2030, alors qu'elles ne faisaient que 4% du prix en 2019.

Renault devrait se tourner vers Plastic Omnium pour la fourniture des réservoirs à hydrogène pour son futur fourgon Master. PO devra alors créer une usine dédiée à ce contrat. Pour s'approvisionner en piles à combustibles, Renault a noué un partenariat avec l'Américain Plug Power.
Stellantis, de son côté, devrait se fournir en piles à combustible chez Symbio, la JV créée conjointement par Faurecia et Michelin.

Way, Ora...au salon de l'automobile de Berlin, les marques chinoises de voitures électriques se distinguent par des prix très attractifs. Ces voitures sont de plus très connectées.


Les taux de prêt immobilier baissent encore, car les banques veulent gagner de nouveaux clients.

Le bitcoin est devenue une monnaie officielle au Salvador. Les autochtones s'amusent désormais à payer leur Mc Do en bitcoin...quand on sait qu'un bitcoin vaut environ 50 000 $...

Cherbourg peine à recruter. 5 000 emplois industriels de qualité ne trouvent pas preneur actuellement. Les secteurs sont essentiellement le nucléaire et l'éolien. La région souffre d'une mauvaise image, à tort...

Merci beaucoup Rémy pour ce message. Ce qui me surprend est que Cherbourg peine à recruter. 5 000 emplois industriels de qualité

Oui...
Par ailleurs, avec le développement de la transition énergétique, le profil d'électrotechnicien (spécialiste des moteurs électriques et de la distribution électrique) devient très recherché.

Selon le DG France de Manpower, une entreprise française sur deux envisage de recruter dans les mois qui viennent. C'est du jamais-vu. Nous avons une reprise économique en V, alors que le taux de chômage est d'ores et déjà revenu au niveau d'avant-crise.
Un grand nombre d'entreprises peine à recruter.
En outre, de nombreuses personnes, autrefois salariées, veulent se lancer dans l'auto-entreprise.


Par ailleurs, aujourd'hui en France, une famille sur quatre est monoparentale. 56% des familles sont "traditionnelles" (pas de divorce, des enfants). La troisième catégorie est composée de familles recomposées.

Bonjour, très intéressante la statistique familiale. Mais peut on avoir la précision quand à ce qu’il considère comme famille ? En effet comme dans toutes statistiques on obtient des résultats différents selon les postulats de départ avec les inclusions et les exclusions. Par exemple je me souviens d’un service de réanimation où il avait très peu de décès ? Et pour cause il transférait leurs malades aux dernières extrémités vers des hôpitaux hyper spécialisés où bien sur le taux de guérison devenait chez eux très faible. De l’art de se débarrasser de « la patate chaude »…

En ce qui concerne la stat familiale, je suppose que les couples sans enfant, ainsi que les célibataires sans enfant, sont exclus de la statistique...alors que, pourtant, au sens de l'Insee, un couple sans enfant constitue une famille.

Renault va supprimer 2 000 postes en France, des cols blancs, dont 1 600 dans l'ingénierie, mais la firme va dans le même temps embaucher 2 500 personnes, dans l'électrique. L'ingénierie haut de gamme sera faite en France. Par ailleurs, 10 000 salariés vont être formés en reconversion. Renault prévoit de vendre 90 % de voitures électriques en 2030.

Stellantis va investir en Inde et en Amérique latine, au travers de la Citroën C3 (une version adaptée aux pays émergents : la même forme, mais pas le même contenu). En 2030, l'Inde sera le troisième marché mondial pour l'automobile.

Reprise voilà vingt ans par SEB, Moulinex est devenue la troisième marque mondiale d'électroménager, derrière la chinoise Supor et Téfal (appartenant également au groupe SEB, depuis 1968). L'usine de St Lô, dans la Manche, est devenue le centre de développement électronique du groupe SEB.

L'Australie met fin au contrat du siècle noué avec la France, pour la livraison de 12 sous-marins d'attaque. Canberra veut en effet se rapprocher des USA, afin de se protéger d'une Chine de plus en plus agressive. En outre, seuls trois pays maîtrisent la technologie de propulsion nucléaire d'un sous-marin (ou d'un porte-avion) : les USA, la Russie et la France. On ne sait pas où en est la Chine dans ce domaine.

La licorne hollandaise Picnic lève 600 millions €, pour se développer dans le Nord. Picnic, c'est un hypermarché en ligne. Carrefour, Auchan et consorts vont devoir faire face à cette nouvelle concurrence...

Le trading des cryptos (monnaies numériques) se développe aux USA, et en particulier le marché des dérivés des cryptos.

Merci Rémy pour toutes ces news !

Des entreprises du secteur pétrolier, en particulier Total Energies, voit leur cours de bourse progresser assez lentement, alors que le prix du baril de pétrole a nettement grimpé dans le même temps. La faute aux fonds ISR (investissement socialement responsable). Ceux-ci pèsent en effet de plus en plus lourds dans les achats d'action.
Les fonds ISR prennent en compte des données financières, mais aussi non-financières : les fameux critères ESG (environnemental, social et de gouvernance). Ces fonds n'investissent pas dans des entreprises mal notées selon les critères ESG.
Ainsi, Total Energies est notée 30 en critères ESG, alors que la moyenne est à 60.
Thales pâtit du même handicap. (source Les Echos).

Remy a écrit:Les fonds ISR prennent en compte des données financières, mais aussi non-financières : les fameux critères ESG 

L’épargne elle aussi va dans le sens d’une économie plus durable et à la préservation de la planète si j’ai bien compris

Si les entreprises du secteur pétrolier ne progressent plus en bourse c'est aussi (d'après ce que j'ai lu) qu'elle n'inspirent plus une confiance dans leurs futurs profits. En effet elles ont investi massivement pour des extractions difficilement rentables en cas de baisse de demande et pourraient pour certaines se trouver en situation de faillite si la "décarbonnisation" se faisait rapidement ou si nous trouvions des produits de substitution énergétiques moins polluantes. Leurs lobbies comme ceux de l'alcool, du tabac, de l'amiante, des pesticides, du sucre, du sel, de l'agro-alimentaire transformé à "bas coût" mais à "gros profit" continuent à oeuvrer pour freiner la lutte contre ces produits dont on sait qu'ils nous font plus de mal que de bien. Tant que dans nos yeux brilleront des dollars et que dans notre coeur habiterons des pierres notre avenir semble bien compromis.

Exactement, Muriel. C'est très mal vu d'investir dans des sociétés qui polluent un maximum. D'abord, c'est mal, et ensuite ces sociétés sont condamnées à terme. Dans le cas de Total, cette société se tourne vers la révolution verte, elle s'adapte. Mais on ne va pas remplacer au jour au lendemain tout le pétrole par de l'électricité verte; cela prend du temps.
A terme, les sociétés liées aux énergies fossiles sont condamnées, sauf si elles convertissent aux énergies renouvelables, ce que font en France Total Energies, ainsi qu'Engie. EDF aussi, mais la compagnie nationale d'électricité était déjà très largement décarbonée (à 95%) !

Est-ce que Total est trop lent à se transformer, comme le rapporte Patrick ? C'est bien possible...C'est ce que l'on a reproché à Isabelle Kocher, chez Engie, qui a été débarquée de son poste de DG pour cette raison (officiellement, en tout cas).

La firme américaine Universal Hydrogen vient d'implanter un bureau d'études à Toulouse. Fondée par des anciens ingénieurs d'Airbus, elle s'inscrit dans la dynamique de décarbonation de l'aviation, consistant à passer d'un moteur thermique à un moteur électrique. Sa technologie évite de repenser l'avion de A à Z. Que fait-elle exactement ?
Universal Hydrogen développe des kits, associant un moteur électrique, une pile à combustible et des pastilles d'hydrogène (gazeux ou liquide).
Les capsules d'hydrogène fonctionnent un peu à la façon des capsules Nespresso. Les capsules liquides prennent moins de place que les capsules gazeuses, mais elles doivent être gardées à une température très froide. Une autre difficulté est de rendre étanche à l'hydrogène les parois de la capsule, car la toute petite molécule d'hydrogène a fâcheusement tendance à jouer les passe-muraille.
Cette solution pourrait équiper des avions commerciaux dès 2025. What else ?

Dacia veut relancer les voitures au GPL (gaz de pétrole liquéfié). En effet, le gaz est moins polluant que l'essence. De plus, il est moins cher. Seul hic, en ce qui concerne la France : le nombre peu élevé de stations de recharge.

Plastic Omnium s'allie à Alstom, afin de lui fournir des systèmes de stockage d'hydrogène pour certains trains régionaux. Rappelons que les trains à motorisation diesel ont vocation à être remplacés par des trains à hydrogène. En effet, les locos diesel sont en service sur des lignes non électrifiées; or, cela coûte moins cher, paraît-il, de basculer du diesel vers l'hydrogène que d'électrifier une ligne.

Universal entre en bourse aujourd'hui, à Amsterdam. Elle vaut pour l'heure 33 milliards €, grâce au streaming. Rappelons que quatre des cinq artistes les plus importants au monde sont dans l'écurie Universal.

Sorare va également rentrer en bourse. Elle est valorisée plus de quatre milliards €. Cette licorne française commercialise des cartes de joueurs de football sous forme de NFT (fichier numérique unique certifié par la technologie blockchain). La monnaie utilisée pour les transactions financières est l'ether. La carte de Ronaldo vaut plus de un million €. Il est ainsi possible de spéculer sur ces cartes de joueurs; en effet, plus un joueur est côté sur le marché réel, plus sa carte vaut cher; et inversement.

Merci Rémy c‘est très intéressant 
La lutte contre le réchauffement climatique et le respect de la biodiversité sont créateurs d’emplois car c‘est lucratif. Malheureusement on assiste à une pénurie d’emplois 
https://www.google.fr/amp/s/www.lesechos.fr/amp/1346155

Qu'il soit structurel ou conjoncturel, le manque de candidats à l'embauche s'est clairement accentué en 2021 dans un certain nombre de secteurs. Les entreprises doivent faire preuve d'imagination afin d'y pallier.