Billet d'humeur : Réforme des retraites (suite); après la colère, l'entendement et peut-être le consentement ?
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Billet d'humeur : Réforme des retraites (suite); après la colère, l'entendement et peut-être le consentement ?
Réforme des retraites : après la colère, l’entendement et peut-être le consentement.
Bien évidemment nous avons conscience de la nécessité d’une réforme des retraites. L’important voire le mythe, les points d’achoppement, et la méthode pour décider.
Le mythe : une méthode par répartition où chacun cotise pour payer la retraite de ce qui nous ont précédé au travail. Difficile en ces temps où le paradigme n’est plus à la croissance mais à la suffisance et du fait de l’inversion de la pyramide des âges : plus de vieux, moins de jeunes. Il nous faut donc un nouveau mythe et pourquoi pas : liberté, égalité, fraternité, voilà au moins 3 mots qui devraient rallier une majorité sur le mythe.
La méthode (tirée d’un article trouvé sur le net, auteur ?) pour décider : ne cherchons plus le consensus mais le consentement. « Décider c’est choisir et choisir, c’est renoncer. Vraiment… ? Et si, au lieu d’un accord total, c’était le consentement de tous qui était recherché… ? C’est la méthode de prise de décision par consentement »
(« une décision aura plus de chance d’être efficace si elle dispose d’une large adhésion. Or la position autocratique d’une minorité pour une question qui concerne la majorité, a peu de chance d’être adopté facilement. A l’inverse quand la décision est prise à la majorité de façon plus démocratique, elle ne sera pas pour autant forcément acceptée par des groupes minoritaires. En même temps il serait illusoire d’attendre, avant de prendre une décision, que tout le monde soit d’accord… C’est un changement de paradigme - de façon de faire - : la prise de décision par consentement se différencie de la prise de décision par consensus : en consensus tout le monde dit « oui », en consensus personne ne dit « non ». Un groupe qui s’engage dans ce type de démarche est conscient qu’il n’existe pas de « solution parfaite » et accepte de travailler sur base d’une proposition apportée par l’un des membres de façon à l’améliorer collectivement jusqu’à ce que tout le monde puisse y trouver son compte. En consentement, aucune décision ne sera prise si l’un des membres y oppose une objection raisonnable. Cette règle permet d’explorer les limites et les tolérances de ceux et celles qu’elle risque d’affecter »
Au cours de cette méthode on voie se dégager les « pierres d’achoppement » en cours de discussion. Mais revenons sur notre mythe (Liberté, Égalité, Fraternité) et en quoi il peut fédérer – rassembler - pour trouver une solution pour la réforme des retraites.
D’abord c’est un mythe fort dans l’inconscient collectif des Français et pour le coup il fait consensus.
La liberté : c’est ce que chacun cherche dans la retraite. Ne plus être assujetti à la contrainte de travailler pour avoir de quoi vivre (premier point d’achoppements le « de quoi vivre » qui est extrêmement variable pour chacun. Exemples : un camping-car pour visiter les alentours ou plus loin, ou faire des voyages lointains en avion pour rencontrer le monde, ou posséder un lopin de terre pour faire son potager, ou pouvoir rassembler sa famille de temps en temps. Donc là les gens doivent s’entendre sur un minimum vital, c’est-à-dire une retraite minimum qui permette de manger, se vêtir, avoir un toit, se chauffer, se soigner (en dehors de la santé qui normalement doit être prise en charge à 100% pour les maladies graves (principe de la sécurité sociale), se soigner c’est donc prendre soin de son corps (le lavage, une nourriture saine, l’exercice physique, et combler le besoin culturel de l’esprit, j’y ajouterai : pouvoir avoir une activité à rôle social). Donc il reste à se mettre d’accord sur ce minimum et sur la façon dont il est versé : entièrement retraite ou retraite avec complément de l’état.
L’égalité : en tant que Français nous y sommes très attaché. Une retraite par répartition suppose que tous y contribuent et si possible à la mesure de ses revenus. Le mot est lâché une retraite par répartition égalitaire ne doit pas être une retraite par répartition basé sur le prélèvement sur le travail mais sur les revenus de tous et en proportions de ses revenus.
Donc les revenus sur le capital, à la casserole. Les exonérations diverses concoctées par les fiscalistes, à la casserole. Etcetera.
(il ne me gêne pas d’envisager un tel système car je pense faire partie d’un système de retraite ou chacun cotise d’une même proportion en fonction de ses revenus mais où la pension est égalitaire). Plus vous êtes « riches » plus vous payez, mais à la fin vous toucherez la même chose que celui qui a moins cotisé parce qu’il était « pauvre ». Rien n’empêche lorsque vous êtes riches de faire un choix dans vos dépenses et de prendre une « assurances complémentaires retraites » qui vous est fiscalisée à l’entrée et à la sortie donc de participer par l’imposition au moins 3 fois (oui vous êtes fiscalisé déjà sur vos revenus) à l’enrichissement du patrimoine commun de l’État. C’est un bon ruissellement. (en tous cas moins inégalitaires qu'une TVA qui touche tout le monde mais a beaucoup moins d'importance sur les portes monnaie gonflés que sur ceux dont on compte les pièces et non les billets qui n'y sont plus)
Fraternité : tout le monde cotise en fonction de ses revenus et tout le monde perçoit une retraite de base décente… (là déjà on entend des grincements de dents « il est coco ce type »). Non ce type n’est pas « coco » il est en train de changer de paradigme (de façon de faire) : le but dans la vie n’est pas d’amasser, le but dans la vie c’est de se contenter et de désirer ce que l’on a. (vaste programme, mais qui a le mérite d’être vertueux pour la planète et de préserver les générations futures. Arrêtons le « tout pour ma g…le, ma pomme et redécouvrons les bonheurs « futiles » : un sourire, une rencontre, un verre d’eau quand on a soif, etc… (remplaçons le pain et le jeux par le pain et le lien social)
Bien évidemment nous avons conscience de la nécessité d’une réforme des retraites. L’important voire le mythe, les points d’achoppement, et la méthode pour décider.
Le mythe : une méthode par répartition où chacun cotise pour payer la retraite de ce qui nous ont précédé au travail. Difficile en ces temps où le paradigme n’est plus à la croissance mais à la suffisance et du fait de l’inversion de la pyramide des âges : plus de vieux, moins de jeunes. Il nous faut donc un nouveau mythe et pourquoi pas : liberté, égalité, fraternité, voilà au moins 3 mots qui devraient rallier une majorité sur le mythe.
La méthode (tirée d’un article trouvé sur le net, auteur ?) pour décider : ne cherchons plus le consensus mais le consentement. « Décider c’est choisir et choisir, c’est renoncer. Vraiment… ? Et si, au lieu d’un accord total, c’était le consentement de tous qui était recherché… ? C’est la méthode de prise de décision par consentement »
(« une décision aura plus de chance d’être efficace si elle dispose d’une large adhésion. Or la position autocratique d’une minorité pour une question qui concerne la majorité, a peu de chance d’être adopté facilement. A l’inverse quand la décision est prise à la majorité de façon plus démocratique, elle ne sera pas pour autant forcément acceptée par des groupes minoritaires. En même temps il serait illusoire d’attendre, avant de prendre une décision, que tout le monde soit d’accord… C’est un changement de paradigme - de façon de faire - : la prise de décision par consentement se différencie de la prise de décision par consensus : en consensus tout le monde dit « oui », en consensus personne ne dit « non ». Un groupe qui s’engage dans ce type de démarche est conscient qu’il n’existe pas de « solution parfaite » et accepte de travailler sur base d’une proposition apportée par l’un des membres de façon à l’améliorer collectivement jusqu’à ce que tout le monde puisse y trouver son compte. En consentement, aucune décision ne sera prise si l’un des membres y oppose une objection raisonnable. Cette règle permet d’explorer les limites et les tolérances de ceux et celles qu’elle risque d’affecter »
Au cours de cette méthode on voie se dégager les « pierres d’achoppement » en cours de discussion. Mais revenons sur notre mythe (Liberté, Égalité, Fraternité) et en quoi il peut fédérer – rassembler - pour trouver une solution pour la réforme des retraites.
D’abord c’est un mythe fort dans l’inconscient collectif des Français et pour le coup il fait consensus.
La liberté : c’est ce que chacun cherche dans la retraite. Ne plus être assujetti à la contrainte de travailler pour avoir de quoi vivre (premier point d’achoppements le « de quoi vivre » qui est extrêmement variable pour chacun. Exemples : un camping-car pour visiter les alentours ou plus loin, ou faire des voyages lointains en avion pour rencontrer le monde, ou posséder un lopin de terre pour faire son potager, ou pouvoir rassembler sa famille de temps en temps. Donc là les gens doivent s’entendre sur un minimum vital, c’est-à-dire une retraite minimum qui permette de manger, se vêtir, avoir un toit, se chauffer, se soigner (en dehors de la santé qui normalement doit être prise en charge à 100% pour les maladies graves (principe de la sécurité sociale), se soigner c’est donc prendre soin de son corps (le lavage, une nourriture saine, l’exercice physique, et combler le besoin culturel de l’esprit, j’y ajouterai : pouvoir avoir une activité à rôle social). Donc il reste à se mettre d’accord sur ce minimum et sur la façon dont il est versé : entièrement retraite ou retraite avec complément de l’état.
L’égalité : en tant que Français nous y sommes très attaché. Une retraite par répartition suppose que tous y contribuent et si possible à la mesure de ses revenus. Le mot est lâché une retraite par répartition égalitaire ne doit pas être une retraite par répartition basé sur le prélèvement sur le travail mais sur les revenus de tous et en proportions de ses revenus.
Donc les revenus sur le capital, à la casserole. Les exonérations diverses concoctées par les fiscalistes, à la casserole. Etcetera.
(il ne me gêne pas d’envisager un tel système car je pense faire partie d’un système de retraite ou chacun cotise d’une même proportion en fonction de ses revenus mais où la pension est égalitaire). Plus vous êtes « riches » plus vous payez, mais à la fin vous toucherez la même chose que celui qui a moins cotisé parce qu’il était « pauvre ». Rien n’empêche lorsque vous êtes riches de faire un choix dans vos dépenses et de prendre une « assurances complémentaires retraites » qui vous est fiscalisée à l’entrée et à la sortie donc de participer par l’imposition au moins 3 fois (oui vous êtes fiscalisé déjà sur vos revenus) à l’enrichissement du patrimoine commun de l’État. C’est un bon ruissellement. (en tous cas moins inégalitaires qu'une TVA qui touche tout le monde mais a beaucoup moins d'importance sur les portes monnaie gonflés que sur ceux dont on compte les pièces et non les billets qui n'y sont plus)
Fraternité : tout le monde cotise en fonction de ses revenus et tout le monde perçoit une retraite de base décente… (là déjà on entend des grincements de dents « il est coco ce type »). Non ce type n’est pas « coco » il est en train de changer de paradigme (de façon de faire) : le but dans la vie n’est pas d’amasser, le but dans la vie c’est de se contenter et de désirer ce que l’on a. (vaste programme, mais qui a le mérite d’être vertueux pour la planète et de préserver les générations futures. Arrêtons le « tout pour ma g…le, ma pomme et redécouvrons les bonheurs « futiles » : un sourire, une rencontre, un verre d’eau quand on a soif, etc… (remplaçons le pain et le jeux par le pain et le lien social)
PatrickB- Messages : 699
Lieu : café de Calais (et d'ailleurs - déplacements)
Langues : Français (Langue maternelle) , Gb
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