Les lois sur l'immigration : un point de vue
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Les lois sur l'immigration : un point de vue
Une nouvelle loi sur l’immigration est passée. Plus restrictive, moins « sociale » provoquant l’ire des partis de gauche. Mon pays et sa population se trouve de nouveau clivé en 2 radicalités.
On engendre la peur de l’étranger d’un côté (la droite) et de l’autre (la gauche) on se bouche les oreilles sur les questionnements tout à fait légitime d’une partie du peuple en les invectivant… (Ce qui en passant est une réelle preuve d’intolérance)
Comment ne peut-on pas garder son calme et sa raison ? C’est un vrai sujet sociétal sans vérité unique et donc sans réponse unique.
Il faut d’abord ne pas nier une réalité : nous assistons à une vague migratoire du sud vers le nord comme il y en a eu lors du « peuplement » de notre terre, aux premiers temps en provenance de l’Afrique.
Pour la France il faudrait faire une étude « génétique » mais nous le voyons bien il n’existe pas de Français type. Nous avons une diversité génétique au gré des mouvements de population et des invasions peuplement de ce territoire centrale de l’Europe, véritable carrefour civilisationnel. La première question est : existe-t’il un génotype Français ? Est-il éthiquement « incorrect » de poser une question ? De toute façon la réponse est non. Non on peut poser toute question et non heureusement nous avons un polymorphisme génétique ce qui d’un point de vue santé est un immense bénéfice…
Pour les migrations récentes la première est la plus cruelle est de notre fait : l’esclavage… C’est une « migration forcée », ignoble, responsable de nombreux malheurs sur des générations. Donc cette « main d’œuvre » bon marché, dont de « bons Français » ont fait la traite et commerce, il est inutile de la reproduire en acceptant simplement une migration africaine (ou autre) pour faire « des sales boulots » payé au smic. C’est un esclavage déguisé… Ça part du même raisonnement « délirant » que celui « des nègres que l’on allait capturer » pour la culture de la canne à sucre ou du coton pour des « raisons économiques ». Au nom de l’argent et du profit exploiter des êtres humains. Nous sommes au XXIème siècle il est temps d’arrêter la folie : faire tourner l’économie avec de la main d’œuvre sous payée. Ce ne sont pas que des mains ! Il y a une tête, un esprit, un être humain. Arrêtons de massacrer nos semblables ! Quelle différence existe-t-il entre un mort de la guerre russie/ukraine, israël/palestine et un ouvrier exploité qui se tue au travail. Ce n’est pas le même champ de bataille, mais c’est la même logique : « le délire de l’exploitation de l’autre, sa chosification ».
Voilà donc un point de vue sur l’ « immigration choisie ». Bien évidemment il y aurait encore beaucoup à dire entre autre: pillage intellectuelle outre manufacturière de pays en construction…
Donc « intellectuellement » on ne peut pas choisir « l’immigré » sinon à participer « à un délire commercial de traite de l’être humain ».
Intéressons-nous maintenant à ce qui génère la peur des immigrés chez nos concitoyens. Car ne pas essayer de comprendre serait contre-productif est impropre à trouver une solution raisonnable. Oui je dis bien raisonnable car c’est la raison qui doit primer toute solution dans un état de droit, pas une conquête électorale. Quel respect mérite un parti qui résout un problème en effaçant le sujet. (En la circonstance nous avons déjà l’antécédent du nazisme qui par sa solution finale exterminait les sujets. Nous avons la guerre russo-ukrainienne guerre de conquête qui « gomme » les frontières. Nous avons la guerre israëlo-palestinienne qui « gomme » l’identité d’un agresseur pour exterminer des civils. Nous avons les régimes autoritaires qui « gomme » l’aspiration de liberté de ses sujets pour les occire (d’après les informations Iran, Corée du nord, etc…)
Il semble d’après ce que j’ai pu entendre (mais je n’exclue pas d’autres avis) que c’est la peur de la perte que craigne le plus les personnes à cause de la migration.
Peur de la perte de tranquillité : « les immigrés ont des coutumes différentes » cela interfère avec les habitudes vestimentaires, alimentaires, comportementales – ils sont sales, bruyants, ne vous respectent pas. Ne pas entendre ces plaintes n’est pas une attitude responsables. On doit s’interroger : quelles sont les nuisances ? Comment y remédier ? C’est souvent une question d’ « éducation à vivre ensemble ». Il est vrai que regrouper toutes ces populations nouvelles venues dans des ghettos n’est surement pas la meilleure façon de les intégrer et à la population locale de faire leur connaissance sur des « bases sympathiques de compréhension mutuelle ». D’autant que si sur plusieurs générations rien n’est fait pour remédier à cet état de fait compatible avec une urgence de logement mais surement pas au fil du temps sur une vrai politique de réussite de projets de vie individuelle. Ce que chantaient déjà les ouvriers d’entant : « tu ne seras jamais qu’un ouvrier, un salarié, un train de misère… »
Peur des agressions physiques : Eh oui proportionnellement plus de violences peuvent être commises par des immigrés récents ou anciens…
D’abord parce qu’on n’a pas dépisté et soigné toutes les maltraitances que ces personnes ont subies avant d’arriver chez nous. Boris Cyrulnik nous montre que l’origine du mal est liée à la « maltraitance », mais rien n’est inéluctable il faut soigner.
Ensuite quand sur un territoire il n’y a aucun autre espoir de « gagner » sa vie que de participer à toutes sortes de trafic. Que doit-on faire ? Arrêter, enfermer les trafiquants ? D’autres prendront immédiatement leurs places, à moins de leur offrir un avenir meilleur ou simplement même un espoir d’avenir. D’autres part il n’y a pas de trafic sans demande de la part de consommateurs. Une société heureuse n’a pas besoin de substitut chimique pour accéder au bonheur ? Nous en revenons à l’éducation : l’apprentissage du raisonnement, de la philosophie. C’est vrai c’est moins productif à l’économie que des forts en math mais d’abord l’un n’exclue pas l’autre à moins que l’on puisse moins utiliser un philosophe matheux qu’un matheux sans empathie.
(Par ailleurs la violence n’est pas l’apanage des immigrés. Les violences intra familiale, intra communauté religieuse, politique, etc…. La violence c’est l’arme du faible d’esprit, à court de maîtrise de ses instincts, ses pulsions. Là encore c’est un défaut d’éducation à l’empathie, pas forcément à un déficit culturel.)
Peur de la perte de son influence, de son territoire, de sa culture : la théorie du remplacement. En fait ses peurs ce sont des craintes de n’être pas pérenne. Eh oui, rien n’est jamais acquis définitivementn nous sommes voués à une mort certaine (avec des linceuls san poche). Il faut continuer de réfléchir (et plus on est de têtes plus on réfléchit bien – les sapiens sapiens les « plus purs » sont des immigrés) pour être à même d’éviter de se laisser aller à ce que l’intelligence artificielle ne raisonne à notre place (pas les immigrés). Quant aux acquis matériels : nous vivons dans un état de droit, personne ne viendra prendre vos biens. C’est la propagande qui vous fait croire le contraire. Ça a bien marché en 36-39 en Allemagne avec les Nazis. Regardez où cela les a menés : à la guerre, à l’holocauste, à la destruction. Le totalitarisme n’est pas une solution durable, c’est une promesse type « miroir aux alouettes » qui finit toujours par vous plumer : « alouette, gentille alouette, je te plumerais la tête… ».
Bref en réfléchissant on s’aperçoit qu’on n’a rien à craindre des immigrés, simplement il faut être accueillant. C’est-à-dire leur laisser le temps de s’adapter, de se soigner et pour cela avoir des structures nécessaires. Oui ça va coûter de l’argent mais comme tout investissement il faut d’abord savoir dépenser pour récolter et investir sur des personnes qui sont dynamiques, entreprenants, libérés c’est un excellent investissement.
Pour ma part la « lutte » contre ces lois « peu empathiques » contre l’immigration passe par la compréhension des peurs, les explications et me paraissent tellement peu dans l’ADN de la France qu’elles seront au mieux révoquées au pire inappliquées. J’ai en mémoire la rafle du Vel d’hiv conduite par la maréchaussée française. On peut faire une énorme bêtise (le mot est faible : c’est un crime ici) mais la répéter ce n’est pas simplement criminel, c’est de la monstruosité. Que sommes-nous devenus enfants de la révolution de 1789, enfants de Mai 68. Il y a bien d’autres combats plus important pour l’avenir de notre planète que de s’en prendre à des pauvres gens pour en faire un combat de ce qui devrait être une entraide citoyenne.
On engendre la peur de l’étranger d’un côté (la droite) et de l’autre (la gauche) on se bouche les oreilles sur les questionnements tout à fait légitime d’une partie du peuple en les invectivant… (Ce qui en passant est une réelle preuve d’intolérance)
Comment ne peut-on pas garder son calme et sa raison ? C’est un vrai sujet sociétal sans vérité unique et donc sans réponse unique.
Il faut d’abord ne pas nier une réalité : nous assistons à une vague migratoire du sud vers le nord comme il y en a eu lors du « peuplement » de notre terre, aux premiers temps en provenance de l’Afrique.
Pour la France il faudrait faire une étude « génétique » mais nous le voyons bien il n’existe pas de Français type. Nous avons une diversité génétique au gré des mouvements de population et des invasions peuplement de ce territoire centrale de l’Europe, véritable carrefour civilisationnel. La première question est : existe-t’il un génotype Français ? Est-il éthiquement « incorrect » de poser une question ? De toute façon la réponse est non. Non on peut poser toute question et non heureusement nous avons un polymorphisme génétique ce qui d’un point de vue santé est un immense bénéfice…
Pour les migrations récentes la première est la plus cruelle est de notre fait : l’esclavage… C’est une « migration forcée », ignoble, responsable de nombreux malheurs sur des générations. Donc cette « main d’œuvre » bon marché, dont de « bons Français » ont fait la traite et commerce, il est inutile de la reproduire en acceptant simplement une migration africaine (ou autre) pour faire « des sales boulots » payé au smic. C’est un esclavage déguisé… Ça part du même raisonnement « délirant » que celui « des nègres que l’on allait capturer » pour la culture de la canne à sucre ou du coton pour des « raisons économiques ». Au nom de l’argent et du profit exploiter des êtres humains. Nous sommes au XXIème siècle il est temps d’arrêter la folie : faire tourner l’économie avec de la main d’œuvre sous payée. Ce ne sont pas que des mains ! Il y a une tête, un esprit, un être humain. Arrêtons de massacrer nos semblables ! Quelle différence existe-t-il entre un mort de la guerre russie/ukraine, israël/palestine et un ouvrier exploité qui se tue au travail. Ce n’est pas le même champ de bataille, mais c’est la même logique : « le délire de l’exploitation de l’autre, sa chosification ».
Voilà donc un point de vue sur l’ « immigration choisie ». Bien évidemment il y aurait encore beaucoup à dire entre autre: pillage intellectuelle outre manufacturière de pays en construction…
Donc « intellectuellement » on ne peut pas choisir « l’immigré » sinon à participer « à un délire commercial de traite de l’être humain ».
Intéressons-nous maintenant à ce qui génère la peur des immigrés chez nos concitoyens. Car ne pas essayer de comprendre serait contre-productif est impropre à trouver une solution raisonnable. Oui je dis bien raisonnable car c’est la raison qui doit primer toute solution dans un état de droit, pas une conquête électorale. Quel respect mérite un parti qui résout un problème en effaçant le sujet. (En la circonstance nous avons déjà l’antécédent du nazisme qui par sa solution finale exterminait les sujets. Nous avons la guerre russo-ukrainienne guerre de conquête qui « gomme » les frontières. Nous avons la guerre israëlo-palestinienne qui « gomme » l’identité d’un agresseur pour exterminer des civils. Nous avons les régimes autoritaires qui « gomme » l’aspiration de liberté de ses sujets pour les occire (d’après les informations Iran, Corée du nord, etc…)
Il semble d’après ce que j’ai pu entendre (mais je n’exclue pas d’autres avis) que c’est la peur de la perte que craigne le plus les personnes à cause de la migration.
Peur de la perte de tranquillité : « les immigrés ont des coutumes différentes » cela interfère avec les habitudes vestimentaires, alimentaires, comportementales – ils sont sales, bruyants, ne vous respectent pas. Ne pas entendre ces plaintes n’est pas une attitude responsables. On doit s’interroger : quelles sont les nuisances ? Comment y remédier ? C’est souvent une question d’ « éducation à vivre ensemble ». Il est vrai que regrouper toutes ces populations nouvelles venues dans des ghettos n’est surement pas la meilleure façon de les intégrer et à la population locale de faire leur connaissance sur des « bases sympathiques de compréhension mutuelle ». D’autant que si sur plusieurs générations rien n’est fait pour remédier à cet état de fait compatible avec une urgence de logement mais surement pas au fil du temps sur une vrai politique de réussite de projets de vie individuelle. Ce que chantaient déjà les ouvriers d’entant : « tu ne seras jamais qu’un ouvrier, un salarié, un train de misère… »
Peur des agressions physiques : Eh oui proportionnellement plus de violences peuvent être commises par des immigrés récents ou anciens…
D’abord parce qu’on n’a pas dépisté et soigné toutes les maltraitances que ces personnes ont subies avant d’arriver chez nous. Boris Cyrulnik nous montre que l’origine du mal est liée à la « maltraitance », mais rien n’est inéluctable il faut soigner.
Ensuite quand sur un territoire il n’y a aucun autre espoir de « gagner » sa vie que de participer à toutes sortes de trafic. Que doit-on faire ? Arrêter, enfermer les trafiquants ? D’autres prendront immédiatement leurs places, à moins de leur offrir un avenir meilleur ou simplement même un espoir d’avenir. D’autres part il n’y a pas de trafic sans demande de la part de consommateurs. Une société heureuse n’a pas besoin de substitut chimique pour accéder au bonheur ? Nous en revenons à l’éducation : l’apprentissage du raisonnement, de la philosophie. C’est vrai c’est moins productif à l’économie que des forts en math mais d’abord l’un n’exclue pas l’autre à moins que l’on puisse moins utiliser un philosophe matheux qu’un matheux sans empathie.
(Par ailleurs la violence n’est pas l’apanage des immigrés. Les violences intra familiale, intra communauté religieuse, politique, etc…. La violence c’est l’arme du faible d’esprit, à court de maîtrise de ses instincts, ses pulsions. Là encore c’est un défaut d’éducation à l’empathie, pas forcément à un déficit culturel.)
Peur de la perte de son influence, de son territoire, de sa culture : la théorie du remplacement. En fait ses peurs ce sont des craintes de n’être pas pérenne. Eh oui, rien n’est jamais acquis définitivementn nous sommes voués à une mort certaine (avec des linceuls san poche). Il faut continuer de réfléchir (et plus on est de têtes plus on réfléchit bien – les sapiens sapiens les « plus purs » sont des immigrés) pour être à même d’éviter de se laisser aller à ce que l’intelligence artificielle ne raisonne à notre place (pas les immigrés). Quant aux acquis matériels : nous vivons dans un état de droit, personne ne viendra prendre vos biens. C’est la propagande qui vous fait croire le contraire. Ça a bien marché en 36-39 en Allemagne avec les Nazis. Regardez où cela les a menés : à la guerre, à l’holocauste, à la destruction. Le totalitarisme n’est pas une solution durable, c’est une promesse type « miroir aux alouettes » qui finit toujours par vous plumer : « alouette, gentille alouette, je te plumerais la tête… ».
Bref en réfléchissant on s’aperçoit qu’on n’a rien à craindre des immigrés, simplement il faut être accueillant. C’est-à-dire leur laisser le temps de s’adapter, de se soigner et pour cela avoir des structures nécessaires. Oui ça va coûter de l’argent mais comme tout investissement il faut d’abord savoir dépenser pour récolter et investir sur des personnes qui sont dynamiques, entreprenants, libérés c’est un excellent investissement.
Pour ma part la « lutte » contre ces lois « peu empathiques » contre l’immigration passe par la compréhension des peurs, les explications et me paraissent tellement peu dans l’ADN de la France qu’elles seront au mieux révoquées au pire inappliquées. J’ai en mémoire la rafle du Vel d’hiv conduite par la maréchaussée française. On peut faire une énorme bêtise (le mot est faible : c’est un crime ici) mais la répéter ce n’est pas simplement criminel, c’est de la monstruosité. Que sommes-nous devenus enfants de la révolution de 1789, enfants de Mai 68. Il y a bien d’autres combats plus important pour l’avenir de notre planète que de s’en prendre à des pauvres gens pour en faire un combat de ce qui devrait être une entraide citoyenne.
PatrickB- Messages : 670
Lieu : café de Calais (et d'ailleurs - déplacements)
Langues : Français (Langue maternelle) , Gb
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