"Billet d'humeur" Le confinement : conséquences psychologiques sur nous et nos connaissances…
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"Billet d'humeur" Le confinement : conséquences psychologiques sur nous et nos connaissances…
Le confinement : conséquences psychologiques sur nous et nos connaissances…
10 jours de sortie de confinement et pour nous qui n’avions pas d’ « utilité publique » on ressort sans attestation, mais on avance masqué.
Petit à petit on se réapproprie l’espace public sans crainte d’être « fliqué » (on comprend mieux nos ainés sous l’occupation), mais sans l’insouciance des jeunes moins exposés.
Nous avons changé. Nos « proches » ont changé : le confinement a bouleversé leur équilibre quotidien et le manque de liberté a fait valsé leur tolérance antérieure par ce conflit entre leur « moi et mes exigences » et leur « les non moi et leurs exigences ». Surtout dans notre société où l’ « épanouissement personnel, le culte de mes émotions » étaient le leitmotiv.
Personnellement nous avons senti l’angoisse de la « collapsologie » cette « fin du monde » cette « fin d’un monde » celui d’une planète en bout de course à la recherche de son second souffle. Comme souvent ce mécanisme d’angoisse a généré chez nous la recherche de solutions. Ce n’était pas une « angoisse paralysante » mais une « angoisse de fuite dans l’imaginaire ». Un rêve qui permettait de « survivre » à ce « scénario catastrophe ». Notre rêve identifié nous avons cherché celui réalisable dans le champ des possibles. Nous nous sommes documentés, aspirant la mise en mots de ce qui rentrait en résonnance avec notre moi profond : écologie, solidarité, liberté, dans un monde plus égalitaire. Heureusement nous avons trouvé les auteurs qui nous ont réconforté et réécouté les chansons de notre jeunesse qui nous ont construites
Pour les auteurs :
Gaël Giraud qui nous a donné les clés financières pour réussir (nous ne cherchions pas de solutions collectivistes révolutionnaires, n’étant pas partisan des révolutions avec leur cortège d’intolérance, de destruction, de soif d’absolu qui pour nous débouchent sur des systèmes dictatoriaux contraire à notre souci de liberté)
Matthieu Ricard, Christophe André qui nous ont fourni la sérénité par la valorisation de la méditation (qui pour moi n’est pas inactive mais qui s’exprime par la rêverie dans la réalisation d’une tâche manuelle répétitive ne nécessitant aucune concentration)
Kate Raworth et sa théorie du donut base de l’économie circulaire permettant à chacun de satisfaire ses besoins élémentaires sans épuiser la planète
Jérémie Rifkin et ses livres sur l’empathie et la troisième révolution industrielle
Et bien d’autres anonymes qui partout de par le monde vivent les mêmes aspirations et ajoutent une pierre à l’édifice avec leurs actions individuelles et collectives et racontent leurs expériences, leurs solutions
Nous avons noté que même à l’Assemblée Nationale est né un groupement parlementaire avec les mêmes idées.
Pour les chansons :
Nous avons réécouté des chansons de notre jeunesse qui nous on construit (merci you tube) : « Nanar l’anar » de Patrick Abrial, « Pourtant que la montagne est belle » de Jean Ferrat, « Blowin’in The Wind » de Bob Dylan chantée par Joan Baez, « Les gens heureux » de Leny Escudero, « Le jour de Clarté » de Graeme Allright et « Il faut que je m’en aille »
Chez nos « connaissances » ou tout au moins « proches » nous avons vu apparaître les conséquences de ce confinement :
D’un point de vue familial : pour les familles où un équilibre s’était créé avec le besoin de liberté et d’évasion de chacun n’étaient plus possibles, les confrontations sont nées et les plus sensibles et les moins « verrouillés » décompensent face à la violence souvent verbale, parfois physique des plus perturbés psychologiquement qui expriment leurs trop nombreux « non-dits » ou qui laisse échapper leurs violences refoulées et contraintes vis-à-vis des plus faibles (ici c’est ma version « médecin des enfants » où l’on m’amenait des enfants perturbés mais dont ils me semblaient qu’ils exprimaient simplement les pathologies mentales de leurs ainés)
D’un point de vue sociétal : les personnes confinées avec une petite tendance avant à rester entre soi on basculé dans la peur de l’autre avec une radicalisation instinctuelle perturbant leur ouverture d’esprit, un peu comme une maison dont on ferme les rideaux pour l’assombrir et qui ne laisse plus entrer la lumière les tirant dans leur côté obscur vers la chanson « Chez ces gens-là » de Jacques Brel plutôt que vers leur côté lumineux de « Laissez entrer le soleil » de Julien Clerc.
10 jours de sortie de confinement et pour nous qui n’avions pas d’ « utilité publique » on ressort sans attestation, mais on avance masqué.
Petit à petit on se réapproprie l’espace public sans crainte d’être « fliqué » (on comprend mieux nos ainés sous l’occupation), mais sans l’insouciance des jeunes moins exposés.
Nous avons changé. Nos « proches » ont changé : le confinement a bouleversé leur équilibre quotidien et le manque de liberté a fait valsé leur tolérance antérieure par ce conflit entre leur « moi et mes exigences » et leur « les non moi et leurs exigences ». Surtout dans notre société où l’ « épanouissement personnel, le culte de mes émotions » étaient le leitmotiv.
Personnellement nous avons senti l’angoisse de la « collapsologie » cette « fin du monde » cette « fin d’un monde » celui d’une planète en bout de course à la recherche de son second souffle. Comme souvent ce mécanisme d’angoisse a généré chez nous la recherche de solutions. Ce n’était pas une « angoisse paralysante » mais une « angoisse de fuite dans l’imaginaire ». Un rêve qui permettait de « survivre » à ce « scénario catastrophe ». Notre rêve identifié nous avons cherché celui réalisable dans le champ des possibles. Nous nous sommes documentés, aspirant la mise en mots de ce qui rentrait en résonnance avec notre moi profond : écologie, solidarité, liberté, dans un monde plus égalitaire. Heureusement nous avons trouvé les auteurs qui nous ont réconforté et réécouté les chansons de notre jeunesse qui nous ont construites
Pour les auteurs :
Gaël Giraud qui nous a donné les clés financières pour réussir (nous ne cherchions pas de solutions collectivistes révolutionnaires, n’étant pas partisan des révolutions avec leur cortège d’intolérance, de destruction, de soif d’absolu qui pour nous débouchent sur des systèmes dictatoriaux contraire à notre souci de liberté)
Matthieu Ricard, Christophe André qui nous ont fourni la sérénité par la valorisation de la méditation (qui pour moi n’est pas inactive mais qui s’exprime par la rêverie dans la réalisation d’une tâche manuelle répétitive ne nécessitant aucune concentration)
Kate Raworth et sa théorie du donut base de l’économie circulaire permettant à chacun de satisfaire ses besoins élémentaires sans épuiser la planète
Jérémie Rifkin et ses livres sur l’empathie et la troisième révolution industrielle
Et bien d’autres anonymes qui partout de par le monde vivent les mêmes aspirations et ajoutent une pierre à l’édifice avec leurs actions individuelles et collectives et racontent leurs expériences, leurs solutions
Nous avons noté que même à l’Assemblée Nationale est né un groupement parlementaire avec les mêmes idées.
Pour les chansons :
Nous avons réécouté des chansons de notre jeunesse qui nous on construit (merci you tube) : « Nanar l’anar » de Patrick Abrial, « Pourtant que la montagne est belle » de Jean Ferrat, « Blowin’in The Wind » de Bob Dylan chantée par Joan Baez, « Les gens heureux » de Leny Escudero, « Le jour de Clarté » de Graeme Allright et « Il faut que je m’en aille »
Chez nos « connaissances » ou tout au moins « proches » nous avons vu apparaître les conséquences de ce confinement :
D’un point de vue familial : pour les familles où un équilibre s’était créé avec le besoin de liberté et d’évasion de chacun n’étaient plus possibles, les confrontations sont nées et les plus sensibles et les moins « verrouillés » décompensent face à la violence souvent verbale, parfois physique des plus perturbés psychologiquement qui expriment leurs trop nombreux « non-dits » ou qui laisse échapper leurs violences refoulées et contraintes vis-à-vis des plus faibles (ici c’est ma version « médecin des enfants » où l’on m’amenait des enfants perturbés mais dont ils me semblaient qu’ils exprimaient simplement les pathologies mentales de leurs ainés)
D’un point de vue sociétal : les personnes confinées avec une petite tendance avant à rester entre soi on basculé dans la peur de l’autre avec une radicalisation instinctuelle perturbant leur ouverture d’esprit, un peu comme une maison dont on ferme les rideaux pour l’assombrir et qui ne laisse plus entrer la lumière les tirant dans leur côté obscur vers la chanson « Chez ces gens-là » de Jacques Brel plutôt que vers leur côté lumineux de « Laissez entrer le soleil » de Julien Clerc.
PatrickB- Messages : 700
Lieu : café de Calais (et d'ailleurs - déplacements)
Langues : Français (Langue maternelle) , Gb
Re: "Billet d'humeur" Le confinement : conséquences psychologiques sur nous et nos connaissances…
C'est vrai que la famille est rarement épanouissante. La jalousie, les égos démesurés...la bêtise. La famille est une entrave. Pourtant, les êtres humains ont besoin d'affection, mais c'est comme ça.
Nous sommes sortis cet après-midi à la Cité Europe de Calais, entre autres. Quelle erreur ! Les boeufs étaient de sortie !
Des gens souvent jeunes, agressifs, sans masque, au front bas...des bêtes. C'était bien pire qu'avant le confinement.
Evidemment, ces jeunes pensent qu'ils n'ont rien à craindre du covid, alors ils s'en moquent bien s'ils le transmettre aux autres.
Je rigolerais qu'il y ait une hécatombe parmi eux.
Ils se disent peut-être qu'ils vont encore subir le chômage, tout ça pour épargner des vieux. Comme s'ils étaient nés de nulle part, comme s'ils n'avaient pas de parents, ni de grands-parents...
Nous sommes sortis cet après-midi à la Cité Europe de Calais, entre autres. Quelle erreur ! Les boeufs étaient de sortie !
Des gens souvent jeunes, agressifs, sans masque, au front bas...des bêtes. C'était bien pire qu'avant le confinement.
Evidemment, ces jeunes pensent qu'ils n'ont rien à craindre du covid, alors ils s'en moquent bien s'ils le transmettre aux autres.
Je rigolerais qu'il y ait une hécatombe parmi eux.
Ils se disent peut-être qu'ils vont encore subir le chômage, tout ça pour épargner des vieux. Comme s'ils étaient nés de nulle part, comme s'ils n'avaient pas de parents, ni de grands-parents...
Remy- Messages : 3178
Lieu : Calais
Langues : Français (Langue maternelle), Gb
Re: "Billet d'humeur" Le confinement : conséquences psychologiques sur nous et nos connaissances…
Oui Rémy. Le confinement n'a pas été facile et nous avons été tous plus ou moins perturbés psychologiquement. Maintenant il y a un nouveau monde à construire. Espérons que nous saurons créer l'harmonie des humains et de la nature de façon pacifique et efficace.
_________________
La langue c'est Le Lien,
Language is The Link,
La Lengua es el Nexo de unión,
Sprache ist die Verbindung,
Il Linguaggio è Il Legame,
La Lingvo estas La Ligilo etc.
MurielB- Admin
- Messages : 18966
Lieu : Calais
Langues : Français (Langue maternelle), Espéranto, Gb, De, It, Es, chinois
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