Le vaccin anti covid, faut-il se vacciner ? Billet d'humeur : quel monde voulons nous ?
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Le vaccin anti covid, faut-il se vacciner ? Billet d'humeur : quel monde voulons nous ?
Vaccin covid faut-il le faire ?
En tant qu’ancien médecin mes proches me posent souvent la question. Que répondre ? D’abord qui suis-je pour y répondre ? Ai-je une formation de virologue, d’infectiologue, de « nono »logue ? Non je ne suis qu’un humble pédiatre ayant exercé pendant 40 ans en cabinet, en clinique, à l’hôpital une pédiatrie générale prenant en compte l’enfant de (parfois moins quelques mois – in utéro comme on dit au jeune adulte jusque 18 ans voir plus puisque amené à les revoir avec leurs enfants…. La chance d’exercer sur une unité de lieu dans un temps long et à faire une « médecine de famille » même limitée à une tranche d’âge spécialité oblige (je posséde néanmoins ma qualification en médecine générale l’ayant exercé pendant 7 ans dans divers structures - cabinet de campagne seul – cabinet dans des bourgs – médecine des mines – cabinet associé en ville – voire médecin réanimateur urgentiste adulte et le tout sur divers lieus ce que permettait la formation dans le monde d’avant les réformes d’hyperspécialisation).
Puis : qu’elle est ma position par rapport aux vaccins dans mon « exercice ancien » ?
J’ai toujours beaucoup vacciné (en commençant par mes enfants qui ont été vaccinés contre de multiples maladies, c’étaient des « pigeons voyageurs »). Bien évidemment j’effectuais les vaccins obligatoires DTP, bcg, et tous ceux recommandés en fonctions de leurs époques et du contexte coqueluche, anti hémophilus, anti pneumocoque, anti méningocoque, hépatite B, hépatite A et d’autres parfois fonctions des voyages.
Je n’ai jamais obligé un parent à faire vacciner son enfant me contentant de lui expliquer les risques sanitaires qu’encourait son enfant s’il n’était pas protégé et lui disant que je ne pouvais pas assurer le suivi d’un enfant non vacciné car cela me serait insupportable par exemple de perdre un patient de diphtérie ou de le voir diminué suite à une polio ou une méningite à hémophilus ou à pneumocoque. La balance risque – bénéfice étant largement en faveur de la vaccination
Je n’ai pas pratiqué la vaccination anti-variolique bien qu’étant disponible au début de mon exercice car elle me semblait bénéfice risque trop importante
Je n’ai pas recommandé voire même déconseillé la vaccination anti – grippe H5N1 avec le vaccin avec adjuvant recommandant celui « normal » la sureté d’un vaccin avec adjuvant m’apparaissant à risque de « booster » l’auto – immunité. (je ne me le suis pas fait bien que chaque année je pratiquais la vaccination anti-grippe sur moi pour « casser » la propagation à mes petits patients)
Voilà après ce long préambule nécessaire pour présenter qui l’on est, de quelle « autorité » on dispose pour émettre son avis et non « un crasseux qui n’a que sa chicane et qui veut dire son avis ! » ou plus vulgairement le fameux « casses-toi pauvre con ! »
Donc pour revenir à la question initiale « est ce que je dois me faire vacciner Patrick contre la covid 19 ? »
Comme toujours parce que je suis « un praticien » je recherche les avis exprimés de mes éminents confrères et même des « petits médecins de terrain » pour soit faire une synthèse pratique m’aidant immédiatement en m’apportant des arguments soit trouver une synthèse bien faite, récente et qui reflète parfaitement mon ressenti et mes pensées.
C’est ce que j’ai trouvé et que je vous livre tirée du « quotidien du médecin » d’une rubrique animée par Laurent Vercoustre
Covid-19, vaccins : réalité ou science-fiction ?
Posté le 22 novembre 2020 par Laurent Vercoustre
(90% d’efficacité pour Pfizer, 92% pour le vaccin russe spoutnik, 94,5 pour Moderna. Pfizer, en annonçant la semaine dernière un taux de 95% sur les résultats complets de son essai, reprend la tête. La course au vaccin contre le Covi-19 est lancée. Elle prend la forme d’une absurde bataille de chiffres.
Derrière ce peloton de tête, plus de 200 candidats ont été recensés, dont 10 sont désormais en phase III. Citons Le vaccin développé l’Université d’Oxford en lien avec la société biopharmaceutique Astra Zeneca et le laboratoire français Sanofi qui promet un vaccin en juin 2021.
Le PDG de Pfizer Mr Bourla a vendu 5,6 millions de dollars d’actions le jour de l’annonce de l’efficacité de son vaccin. Son adjointe a gagné 3 millions de dollars en deux heures.
Déjà les commandes affluent. La commission européenne a approuvé un contrat pour 300 millions de doses et la France à elle seule aurait préréservé 90 millions de doses du vaccin.
Les deux vaccins en tête Moderna et Pfizer ont développé un procédé de vaccination radicalement nouveau. Ces vaccins dits à ARN messager ont pour principe d’injecter un ARN messager du Sars-CoV-2 qui induit la synthèse d’une protéine du virus. Cette protéine va jouer le rôle d’un antigène et stimuler la production d’anticorps par le système immunitaire.
L’heure est à l’enthousiasme. Pour nos autorités sanitaires, le vaccin représente le salut, l’arme absolue pour mettre fin à la pandémie. Notre président, Emmanuel Macron, déclarait le13 avril dernier :« La première voie pour sortir de l’épidémie est celle des vaccins. Tout ce que le monde compte de talents, de chercheurs, y travaille. »
Il faut tempérer notre enthousiasme et prendre conscience de ce qui se joue derrière les annonces des laboratoires. Le vaccin contre le Covid représente une manne financière comme jamais ils n’en ont rencontré. Le marché est planétaire et promet des profits colossaux. C’est toute la planète, soit près de 8 milliards d’individus qui sont susceptibles d’être vaccinés. D’autant que les pouvoirs publics peuvent rendre la vaccination obligatoire. Plus que jamais l’appât du gain risque de l’emporter sur la rigueur scientifique. Les annonces qui ont été faites sur l’efficacité des vaccins sont des annonces financières qui n’ont pour objectif que de faire flamber les places boursières. Tous les laboratoires ont fait connaître leurs résultats dans des communiqués de presse et non pas dans des articles scientifiques.
Autrefois la mise au point d’un vaccin se comptait en années. Ces vaccins à ARN ont été conçus avec une prodigieuse rapidité. On ne dispose d’aucun recul pour garantir leur efficacité et leur innocuité. Pourtant ces nouveaux vaccins présentent des risques spécifiques, risque d’emballement des anticorps et de modifications épigénétiques.
En février dernier Le Pr Raoult faisait part de son scepticisme :« Le vaccin est une espèce de réponse automatique en cas de crise, mais la probabilité de faire un vaccin acceptable, utilisable et fonctionnel est extrêmement faible. La presse se jette sur ce sujet, vous dit qu’on va avoir un vaccin dans 22 mois, 25 mois, 26 mois, 14 mois. Tout ça, c’est de la science-fiction ».
La prescription d’un vaccin exige d’évaluer si le bénéfice l’emporte sur le risque. Or on sait que la mortalité de la Covid-19 s’élève au maximum entre 0,1 et 0,7 % de la population et qu’elle concerne des populations bien ciblées : les personnes âgées et celles présentant une comorbidité (diabète, hypertension, etc..). La Covid-19 se manifeste dans l’immense majorité des cas comme une maladie bénigne. Dans ces conditions, si on vise une vaccination de masse seul un vaccin sûr sans le moindre risque est acceptable. Pour pouvoir utiliser un vaccin, il faut que le bénéfice soit très important par rapport au risque. Or si on gère les choses de façon raisonnable, il n’y a pas de morts en dessous de 65 ans, sauf personnes avec cancer métastasé. Donc les gens atteints sont les gens de plus de 80 ou 85 ans, et on sait avec la grippe que ces gens sont très peu réactifs au vaccin, donc cela va être compliqué de faire un vaccin pour eux. Quant à donner le vaccin à des plus jeunes, quand vous êtes dans des taux de mortalité de 0,01 %, il faudrait tester des centaines de milliers de personnes, voire des millions de personnes, pour être sûr que le vaccin est sûr, qu’il ne présente pas plus de dangers que d’avantages pour une maladie qui a un taux de mortalité aussi faible. » Certains laboratoires ont déjà rencontré des complications graves : le vaccin d’Astra Zeneca vraisemblablement causé 2 deux maladies graves (sclérose en plaque et myélite transverse). Le groupe Johnson et Johnson a lui aussi dû interrompre l’essai clinique sur son vaccin, car un des participants a présenté une « maladie inexpliquée »
En définitive, on peut craindre que toute cette mobilisation, tout cet argent dépensé pour mettre au point un vaccin se révélent inutiles. C’est l’avis des épidémiologistes. Même si la recherche scientifique fait un petit miracle en accouchant d’un vaccin sûr et efficace avant l’été prochain, il arrivera trop tard. Car tout indique que l’essentiel de l’épidémie sera terminé à l’été prochain. Déjà ce qu’on observe aujourd’hui avec le retour de la saison hivernale, n’est pas une vague exponentielle, comme en mars dernier. Si le coronavirus circule largement cet hiver, l’immunité collective sera probablement acquise au printemps. A la sortie de l’hiver, on aura donc atteint le même résultat qu’avec un vaccin efficace : la majorité des individus devraient être immunisés contre la Covid-19. Le coronavirus ne disparaîtra pas pour autant, il s’ajoutera aux 200 virus de l’hiver et aux infections respiratoires habituelles, sans « faire de vague ». C’est pour la majorité des épidémiologistes le scénario le plus crédible. Par ailleurs ce virus a démontré sa capacité de fabriquer des variants. Ce qui interroge sur la faculté du vaccin à rester efficace sur ces virus variants.
Signalons enfin que la chaîne d’information CNN a rendu publiques des informations inquiétantes provenant d’un éditorial publié dans le British Medical Journal. Cet éditorial affirme que « Aucun de ces essais cliniques n’est conçu pour détecter une réduction des conséquences fâcheuses, comme une hospitalisation, une admission en soins intensifs, ou la mort. Ces essais n’ont pas non plus été conçus pour dire si le vaccin peut interrompre la transmission du virus .) Voilà pour le plaidoyer de ce collègue.
Personnellement je rajouterais ceci : une vaccination ne doit pas être un leurre pour oublier de prendre les décisions pour lutter contre la situation qui a été engendrée par cette course à la destruction de notre écosystème. A l’issue de la première guerre mondiale rien n’a été entrepris pour qu’une autre survienne. Un peu plus de 20 après une autre tout aussi folle est revenue. Des hommes ont pris des décisions courageuses ils ont rapproché l’Allemagne et la France, deux ennemis puis ils ont fondé l’Europe. La guerre a disparu. Les marchands se sont emparés du concept ils l’ont bloqué à l’économie oubliant les peuples. Ayons le courage de nos ainés changeons de cap. Ne rétablissons pas les frontières mais au contraire unissons-nous pour « inventer le monde de demain » à commencer par l’Europe (une Europe efficace peut être fédérale permettant la prise de décision ?). Les jeunes aspirent à ce rêve, pas à revenir à « au temps anciens » mais à une modernité tourner vers le partage, la solidarité c’est possible car nous sommes suffisamment intelligents pour inventer un monde nouveau sans les solutions d’antan : les barrières, la guerre, la possession de richesses par certains jusqu’à ne plus savoir qu’en faire alors que d’autres meurent de faim, de soif, n’ont pas de toit, pas de travail, pas de dignité voire même errent sans droit. Oui si nos élus sont là pour faire le « job » pour lequel ils ont été engagés, la prochaine fois engagez en d’autres qui vous proposent « le monde nouveau » pourquoi ne pas essayer ?
En tant qu’ancien médecin mes proches me posent souvent la question. Que répondre ? D’abord qui suis-je pour y répondre ? Ai-je une formation de virologue, d’infectiologue, de « nono »logue ? Non je ne suis qu’un humble pédiatre ayant exercé pendant 40 ans en cabinet, en clinique, à l’hôpital une pédiatrie générale prenant en compte l’enfant de (parfois moins quelques mois – in utéro comme on dit au jeune adulte jusque 18 ans voir plus puisque amené à les revoir avec leurs enfants…. La chance d’exercer sur une unité de lieu dans un temps long et à faire une « médecine de famille » même limitée à une tranche d’âge spécialité oblige (je posséde néanmoins ma qualification en médecine générale l’ayant exercé pendant 7 ans dans divers structures - cabinet de campagne seul – cabinet dans des bourgs – médecine des mines – cabinet associé en ville – voire médecin réanimateur urgentiste adulte et le tout sur divers lieus ce que permettait la formation dans le monde d’avant les réformes d’hyperspécialisation).
Puis : qu’elle est ma position par rapport aux vaccins dans mon « exercice ancien » ?
J’ai toujours beaucoup vacciné (en commençant par mes enfants qui ont été vaccinés contre de multiples maladies, c’étaient des « pigeons voyageurs »). Bien évidemment j’effectuais les vaccins obligatoires DTP, bcg, et tous ceux recommandés en fonctions de leurs époques et du contexte coqueluche, anti hémophilus, anti pneumocoque, anti méningocoque, hépatite B, hépatite A et d’autres parfois fonctions des voyages.
Je n’ai jamais obligé un parent à faire vacciner son enfant me contentant de lui expliquer les risques sanitaires qu’encourait son enfant s’il n’était pas protégé et lui disant que je ne pouvais pas assurer le suivi d’un enfant non vacciné car cela me serait insupportable par exemple de perdre un patient de diphtérie ou de le voir diminué suite à une polio ou une méningite à hémophilus ou à pneumocoque. La balance risque – bénéfice étant largement en faveur de la vaccination
Je n’ai pas pratiqué la vaccination anti-variolique bien qu’étant disponible au début de mon exercice car elle me semblait bénéfice risque trop importante
Je n’ai pas recommandé voire même déconseillé la vaccination anti – grippe H5N1 avec le vaccin avec adjuvant recommandant celui « normal » la sureté d’un vaccin avec adjuvant m’apparaissant à risque de « booster » l’auto – immunité. (je ne me le suis pas fait bien que chaque année je pratiquais la vaccination anti-grippe sur moi pour « casser » la propagation à mes petits patients)
Voilà après ce long préambule nécessaire pour présenter qui l’on est, de quelle « autorité » on dispose pour émettre son avis et non « un crasseux qui n’a que sa chicane et qui veut dire son avis ! » ou plus vulgairement le fameux « casses-toi pauvre con ! »
Donc pour revenir à la question initiale « est ce que je dois me faire vacciner Patrick contre la covid 19 ? »
Comme toujours parce que je suis « un praticien » je recherche les avis exprimés de mes éminents confrères et même des « petits médecins de terrain » pour soit faire une synthèse pratique m’aidant immédiatement en m’apportant des arguments soit trouver une synthèse bien faite, récente et qui reflète parfaitement mon ressenti et mes pensées.
C’est ce que j’ai trouvé et que je vous livre tirée du « quotidien du médecin » d’une rubrique animée par Laurent Vercoustre
Covid-19, vaccins : réalité ou science-fiction ?
Posté le 22 novembre 2020 par Laurent Vercoustre
(90% d’efficacité pour Pfizer, 92% pour le vaccin russe spoutnik, 94,5 pour Moderna. Pfizer, en annonçant la semaine dernière un taux de 95% sur les résultats complets de son essai, reprend la tête. La course au vaccin contre le Covi-19 est lancée. Elle prend la forme d’une absurde bataille de chiffres.
Derrière ce peloton de tête, plus de 200 candidats ont été recensés, dont 10 sont désormais en phase III. Citons Le vaccin développé l’Université d’Oxford en lien avec la société biopharmaceutique Astra Zeneca et le laboratoire français Sanofi qui promet un vaccin en juin 2021.
Le PDG de Pfizer Mr Bourla a vendu 5,6 millions de dollars d’actions le jour de l’annonce de l’efficacité de son vaccin. Son adjointe a gagné 3 millions de dollars en deux heures.
Déjà les commandes affluent. La commission européenne a approuvé un contrat pour 300 millions de doses et la France à elle seule aurait préréservé 90 millions de doses du vaccin.
Les deux vaccins en tête Moderna et Pfizer ont développé un procédé de vaccination radicalement nouveau. Ces vaccins dits à ARN messager ont pour principe d’injecter un ARN messager du Sars-CoV-2 qui induit la synthèse d’une protéine du virus. Cette protéine va jouer le rôle d’un antigène et stimuler la production d’anticorps par le système immunitaire.
L’heure est à l’enthousiasme. Pour nos autorités sanitaires, le vaccin représente le salut, l’arme absolue pour mettre fin à la pandémie. Notre président, Emmanuel Macron, déclarait le13 avril dernier :« La première voie pour sortir de l’épidémie est celle des vaccins. Tout ce que le monde compte de talents, de chercheurs, y travaille. »
Il faut tempérer notre enthousiasme et prendre conscience de ce qui se joue derrière les annonces des laboratoires. Le vaccin contre le Covid représente une manne financière comme jamais ils n’en ont rencontré. Le marché est planétaire et promet des profits colossaux. C’est toute la planète, soit près de 8 milliards d’individus qui sont susceptibles d’être vaccinés. D’autant que les pouvoirs publics peuvent rendre la vaccination obligatoire. Plus que jamais l’appât du gain risque de l’emporter sur la rigueur scientifique. Les annonces qui ont été faites sur l’efficacité des vaccins sont des annonces financières qui n’ont pour objectif que de faire flamber les places boursières. Tous les laboratoires ont fait connaître leurs résultats dans des communiqués de presse et non pas dans des articles scientifiques.
Autrefois la mise au point d’un vaccin se comptait en années. Ces vaccins à ARN ont été conçus avec une prodigieuse rapidité. On ne dispose d’aucun recul pour garantir leur efficacité et leur innocuité. Pourtant ces nouveaux vaccins présentent des risques spécifiques, risque d’emballement des anticorps et de modifications épigénétiques.
En février dernier Le Pr Raoult faisait part de son scepticisme :« Le vaccin est une espèce de réponse automatique en cas de crise, mais la probabilité de faire un vaccin acceptable, utilisable et fonctionnel est extrêmement faible. La presse se jette sur ce sujet, vous dit qu’on va avoir un vaccin dans 22 mois, 25 mois, 26 mois, 14 mois. Tout ça, c’est de la science-fiction ».
La prescription d’un vaccin exige d’évaluer si le bénéfice l’emporte sur le risque. Or on sait que la mortalité de la Covid-19 s’élève au maximum entre 0,1 et 0,7 % de la population et qu’elle concerne des populations bien ciblées : les personnes âgées et celles présentant une comorbidité (diabète, hypertension, etc..). La Covid-19 se manifeste dans l’immense majorité des cas comme une maladie bénigne. Dans ces conditions, si on vise une vaccination de masse seul un vaccin sûr sans le moindre risque est acceptable. Pour pouvoir utiliser un vaccin, il faut que le bénéfice soit très important par rapport au risque. Or si on gère les choses de façon raisonnable, il n’y a pas de morts en dessous de 65 ans, sauf personnes avec cancer métastasé. Donc les gens atteints sont les gens de plus de 80 ou 85 ans, et on sait avec la grippe que ces gens sont très peu réactifs au vaccin, donc cela va être compliqué de faire un vaccin pour eux. Quant à donner le vaccin à des plus jeunes, quand vous êtes dans des taux de mortalité de 0,01 %, il faudrait tester des centaines de milliers de personnes, voire des millions de personnes, pour être sûr que le vaccin est sûr, qu’il ne présente pas plus de dangers que d’avantages pour une maladie qui a un taux de mortalité aussi faible. » Certains laboratoires ont déjà rencontré des complications graves : le vaccin d’Astra Zeneca vraisemblablement causé 2 deux maladies graves (sclérose en plaque et myélite transverse). Le groupe Johnson et Johnson a lui aussi dû interrompre l’essai clinique sur son vaccin, car un des participants a présenté une « maladie inexpliquée »
En définitive, on peut craindre que toute cette mobilisation, tout cet argent dépensé pour mettre au point un vaccin se révélent inutiles. C’est l’avis des épidémiologistes. Même si la recherche scientifique fait un petit miracle en accouchant d’un vaccin sûr et efficace avant l’été prochain, il arrivera trop tard. Car tout indique que l’essentiel de l’épidémie sera terminé à l’été prochain. Déjà ce qu’on observe aujourd’hui avec le retour de la saison hivernale, n’est pas une vague exponentielle, comme en mars dernier. Si le coronavirus circule largement cet hiver, l’immunité collective sera probablement acquise au printemps. A la sortie de l’hiver, on aura donc atteint le même résultat qu’avec un vaccin efficace : la majorité des individus devraient être immunisés contre la Covid-19. Le coronavirus ne disparaîtra pas pour autant, il s’ajoutera aux 200 virus de l’hiver et aux infections respiratoires habituelles, sans « faire de vague ». C’est pour la majorité des épidémiologistes le scénario le plus crédible. Par ailleurs ce virus a démontré sa capacité de fabriquer des variants. Ce qui interroge sur la faculté du vaccin à rester efficace sur ces virus variants.
Signalons enfin que la chaîne d’information CNN a rendu publiques des informations inquiétantes provenant d’un éditorial publié dans le British Medical Journal. Cet éditorial affirme que « Aucun de ces essais cliniques n’est conçu pour détecter une réduction des conséquences fâcheuses, comme une hospitalisation, une admission en soins intensifs, ou la mort. Ces essais n’ont pas non plus été conçus pour dire si le vaccin peut interrompre la transmission du virus .) Voilà pour le plaidoyer de ce collègue.
Personnellement je rajouterais ceci : une vaccination ne doit pas être un leurre pour oublier de prendre les décisions pour lutter contre la situation qui a été engendrée par cette course à la destruction de notre écosystème. A l’issue de la première guerre mondiale rien n’a été entrepris pour qu’une autre survienne. Un peu plus de 20 après une autre tout aussi folle est revenue. Des hommes ont pris des décisions courageuses ils ont rapproché l’Allemagne et la France, deux ennemis puis ils ont fondé l’Europe. La guerre a disparu. Les marchands se sont emparés du concept ils l’ont bloqué à l’économie oubliant les peuples. Ayons le courage de nos ainés changeons de cap. Ne rétablissons pas les frontières mais au contraire unissons-nous pour « inventer le monde de demain » à commencer par l’Europe (une Europe efficace peut être fédérale permettant la prise de décision ?). Les jeunes aspirent à ce rêve, pas à revenir à « au temps anciens » mais à une modernité tourner vers le partage, la solidarité c’est possible car nous sommes suffisamment intelligents pour inventer un monde nouveau sans les solutions d’antan : les barrières, la guerre, la possession de richesses par certains jusqu’à ne plus savoir qu’en faire alors que d’autres meurent de faim, de soif, n’ont pas de toit, pas de travail, pas de dignité voire même errent sans droit. Oui si nos élus sont là pour faire le « job » pour lequel ils ont été engagés, la prochaine fois engagez en d’autres qui vous proposent « le monde nouveau » pourquoi ne pas essayer ?
PatrickB- Messages : 670
Lieu : café de Calais (et d'ailleurs - déplacements)
Langues : Français (Langue maternelle) , Gb
Re: Le vaccin anti covid, faut-il se vacciner ? Billet d'humeur : quel monde voulons nous ?
Patrick, je ne suis pas médecin. Mais quelques questions me viennent à l'esprit :
- s'il y a risque d'emballement d'anticorps, est-ce que ce phénomène n'aurait pas été mis en évidence lors des essais cliniques ?
- en ce qui concerne l'épigénétique, comment savoir ? Peut-on attendre dix ou vingt ans pour avoir un retour d'expérience ? Si l'on se fie au vaccin d'Astrazeneca, apparemment, la méthode est plus classique, certes. Faut-il interdire ceux de Pfizer et de Moderna ?
- qu'est-ce qui te fait dire qu'à l'été prochain, le virus sera éradiqué, même sans vaccin ? Le nombre de cas augmente, certes, mais dans quelle proportion ? Combien de morts encore avant l'immunité ?
On le voit avec la compagnie aérienne Qantas, qui projette d'obliger ses passagers à se vacciner contre la covid19, de nombreuses personnes risquent de ne pas avoir le choix. L'économie doit se rétablir, et vite. Sinon, ça va être l'hécatombe parmi les PME...Evidemment, les citoyens peuvent se rebeller contre ce dictat...
Les Chinois semblent avoir réussi à se débarrasser du virus sans aucun vaccin. Peut-on les imiter, chez nous ?
- s'il y a risque d'emballement d'anticorps, est-ce que ce phénomène n'aurait pas été mis en évidence lors des essais cliniques ?
- en ce qui concerne l'épigénétique, comment savoir ? Peut-on attendre dix ou vingt ans pour avoir un retour d'expérience ? Si l'on se fie au vaccin d'Astrazeneca, apparemment, la méthode est plus classique, certes. Faut-il interdire ceux de Pfizer et de Moderna ?
- qu'est-ce qui te fait dire qu'à l'été prochain, le virus sera éradiqué, même sans vaccin ? Le nombre de cas augmente, certes, mais dans quelle proportion ? Combien de morts encore avant l'immunité ?
On le voit avec la compagnie aérienne Qantas, qui projette d'obliger ses passagers à se vacciner contre la covid19, de nombreuses personnes risquent de ne pas avoir le choix. L'économie doit se rétablir, et vite. Sinon, ça va être l'hécatombe parmi les PME...Evidemment, les citoyens peuvent se rebeller contre ce dictat...
Les Chinois semblent avoir réussi à se débarrasser du virus sans aucun vaccin. Peut-on les imiter, chez nous ?
Remy- Messages : 3178
Lieu : Calais
Langues : Français (Langue maternelle), Gb
Vaccination anti covid entre sentiments et raison
L'on voit fleurir sur les médias les "pour" et les "contre” la vaccination. On penserait trouver chez les "doctes savants professeurs émérites de médecine" des discussions raisonnables. Que nenni ? Ils sont aussi à se vilipender pareils à des enfants dans une cour de primaire. Que le vaccin apporte un immense espoir à tous ceux qui souffrent de la maladie ou de la crise c'est important. Qu'il calme les peurs ancestrales des épidémies et de la mort c'est compréhensible. Mais que les médecins ne puissent pas entreprendre une "discussion" raisonnable sur les effets bénéfiques et les risques de la vaccination c'est consternant. Car enfin il s'agit d'un acte médical qui s'adresse à des patients. Que ceux-ci puissent donner leurs consentements et demandent des éclaircissement quoi de plus normal ?
C'est un vaccin nouveau avec une nouvelle technique l'ARN messager qui va envoyer une information aux effecteurs de notre corps afin que ceux ci produisent les défenses. Qu'est ce qu'on sait : c'est un vaccin déjà mis en place en médecine vétérinaire (en général ils ont une vie plus courte et une santé moins surveillée que la nôtres). On sait également que les ARN messagers peuvent par des mécanismes épigéniques se transmettre aux descendants même si on ne connaît pas tous ces mécanismes (ex le Distilbène - une simple molécule - administrée aux femmes enceintes dans les années 50 a provoqué chez les filles des malformations des organes génitaux pouvant outre les rendre stériles engendrer des carcinomes. Mais "l'histoire" ne s'arrête pas là on sait que cela provoque aussi des conséquences chez les petites filles des grands mères ayant reçu cette molécule prouvant la transmission inter générationnelle d'un fonctionnement délétère avec simplement une transmission ADN. Quant sera-t'il de ce vaccin ?
On va vacciner "en masse". Certains des "bénéficiaires" receveurs ont fait des formes asymptomatiques, que sera leur réponse à la vaccination sachant que la "maladie covid" est surtout pathogène par une réponse immunitaire ? Quant à effectuer un dépistage sérologique avant vaccination, on n'est pas sûr que les formes asymptomatiques développent une réponse sérologique dépistable. Qu’en sera t'il des patients "immunisés" vaccinés ?
Pourquoi vacciner les sujets jeunes s'il n'ont que 0,01% de morbidité alors que l'on ne connait pas chez eux la morbidité de la vaccination ?
Quant à examiner les gens avant vaccination (pour dépister des contre-indications) compte tenu du protocole ce sera difficile, une consultation raisonnable prend au minimum 20 minutes par un professionnel consciencieux, combien sont les patients qui bénéficient de ce temps avant une prescription ou un geste médical ?
Vous voyez les interrogations sont nombreuses et il est normal dans un pays démocratique et "frondeur" comme le nôtre que nous puissions en parler. Le "circuler il n'y rien à voir" est une insulte à l'intelligence populaire. Nous ne sommes pas des boeufs et même si nous l'étions le règne animal est de plus en plus important à respecter, ça c'est la leçon qui fait l'unanimité dans la crise de "la covid"
Un conseil ne vous prenez pas la tête et faites ce que bon vous semble mais de grâce respecter le choix des autres. La décision que vous prendrez sera toujours celle du moins pire mais la meilleuer pour vous. Elle comportera toujours une dose d'aléatoire, la même que celle que nous le faisons en électeurs de nos dirigeants. En entendant prenez bien soin de vous et des autres, restez vigilants et comportons nous en être un peu moins social pour les fêtes à venir en nous concentrant sur l'essentiel : rester en vie et n'être pas mortifère pour ceux que nous aimons (et même pour les autres - chaque être humain est précieux).
C'est un vaccin nouveau avec une nouvelle technique l'ARN messager qui va envoyer une information aux effecteurs de notre corps afin que ceux ci produisent les défenses. Qu'est ce qu'on sait : c'est un vaccin déjà mis en place en médecine vétérinaire (en général ils ont une vie plus courte et une santé moins surveillée que la nôtres). On sait également que les ARN messagers peuvent par des mécanismes épigéniques se transmettre aux descendants même si on ne connaît pas tous ces mécanismes (ex le Distilbène - une simple molécule - administrée aux femmes enceintes dans les années 50 a provoqué chez les filles des malformations des organes génitaux pouvant outre les rendre stériles engendrer des carcinomes. Mais "l'histoire" ne s'arrête pas là on sait que cela provoque aussi des conséquences chez les petites filles des grands mères ayant reçu cette molécule prouvant la transmission inter générationnelle d'un fonctionnement délétère avec simplement une transmission ADN. Quant sera-t'il de ce vaccin ?
On va vacciner "en masse". Certains des "bénéficiaires" receveurs ont fait des formes asymptomatiques, que sera leur réponse à la vaccination sachant que la "maladie covid" est surtout pathogène par une réponse immunitaire ? Quant à effectuer un dépistage sérologique avant vaccination, on n'est pas sûr que les formes asymptomatiques développent une réponse sérologique dépistable. Qu’en sera t'il des patients "immunisés" vaccinés ?
Pourquoi vacciner les sujets jeunes s'il n'ont que 0,01% de morbidité alors que l'on ne connait pas chez eux la morbidité de la vaccination ?
Quant à examiner les gens avant vaccination (pour dépister des contre-indications) compte tenu du protocole ce sera difficile, une consultation raisonnable prend au minimum 20 minutes par un professionnel consciencieux, combien sont les patients qui bénéficient de ce temps avant une prescription ou un geste médical ?
Vous voyez les interrogations sont nombreuses et il est normal dans un pays démocratique et "frondeur" comme le nôtre que nous puissions en parler. Le "circuler il n'y rien à voir" est une insulte à l'intelligence populaire. Nous ne sommes pas des boeufs et même si nous l'étions le règne animal est de plus en plus important à respecter, ça c'est la leçon qui fait l'unanimité dans la crise de "la covid"
Un conseil ne vous prenez pas la tête et faites ce que bon vous semble mais de grâce respecter le choix des autres. La décision que vous prendrez sera toujours celle du moins pire mais la meilleuer pour vous. Elle comportera toujours une dose d'aléatoire, la même que celle que nous le faisons en électeurs de nos dirigeants. En entendant prenez bien soin de vous et des autres, restez vigilants et comportons nous en être un peu moins social pour les fêtes à venir en nous concentrant sur l'essentiel : rester en vie et n'être pas mortifère pour ceux que nous aimons (et même pour les autres - chaque être humain est précieux).
PatrickB- Messages : 670
Lieu : café de Calais (et d'ailleurs - déplacements)
Langues : Français (Langue maternelle) , Gb
Re: Le vaccin anti covid, faut-il se vacciner ? Billet d'humeur : quel monde voulons nous ?
J’ai trouver ton article super génial très bien expliqué
Domi- Messages : 1
Lieu : Nice
Langues : fr(maternelle) GB Deu
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