Un nouveau contrat social : La théorie du donut
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Un nouveau contrat social : La théorie du donut
J'ai pensé que cet article de Courrier international pourrait t'intéresser pour le publier sur le forum il répond à une partie de mes interrogations :
Pour sauver son économie, la ville d’Amsterdam mise sur la théorie du donut
“Un donut concocté à Oxford doit tirer Amsterdam hors de la pagaille économique laissée par la pandémie due au nouveau coronavirus”, claironne The Guardi[...]
=> https://www.courrierinternational.com/article/relance-pour-sauver-son-economie-la-ville-damsterdam-mise-sur-la-theorie-du-donut
Pour sauver son économie, la ville d’Amsterdam mise sur la théorie du donut
“Un donut concocté à Oxford doit tirer Amsterdam hors de la pagaille économique laissée par la pandémie due au nouveau coronavirus”, claironne The Guardi[...]
=> https://www.courrierinternational.com/article/relance-pour-sauver-son-economie-la-ville-damsterdam-mise-sur-la-theorie-du-donut
La capitale des Pays-Bas a annoncé le 8 avril un plan de relance inspiré de la théorie de l’économiste britannique Kate Raworth : mettre la priorité sur les besoins élémentaires des citoyens, comme l’accès à l’eau, à l’éducation et à la santé, tout en respectant les besoins de la planète.
PatrickB- Messages : 700
Lieu : café de Calais (et d'ailleurs - déplacements)
Langues : Français (Langue maternelle) , Gb
Une partie de cette théorie
La pensée économique, et plus largement la pensée humaine, repose sur l’idée fondamentale que la croissance est synonyme de réussite, de progrès. Le passage de la marche à quatre pattes à celle sur deux pieds, bien droit, constitue le symbole même de l’évolution humaine. En économie, cela se traduit par l’idée de croissance infinie du PIB.
A cette vision linéaire, Kate Raworth oppose celle, circulaire, du donut.
Le processus industriel actuel est linéaire et dégénératif. Les ressources de la planète sont captées, transformées, utilisées puis rejetées. Ce processus, qui alimente d’un côté la déforestation, la combustion d’énergies fossiles, l’utilisation massive d’engrais, et génère à l’autre bout du CO2, des polluants, est la raison derrière le dépassement actuel des limites planétaires.
Ce système linéaire n’est pas le seul possible. Il constitue un choix. Il est aussi possible d’agir pour aller vers un système circulaire, du donut, régénératif. Les déchets peuvent se recycler et venir alimenter une économie circulaire. Au lieu même de recycler, il est possible de réutiliser, de réparer, de partager. Cette économie régénérative repose également sur les énergies renouvelables au lieu des énergies fossiles.
Du clivage à la distribution
L’économie actuelle est entre les mains et ne profite qu’à une très petite minorité de la population. Le travail d’Oxfam a permis de démontrer cela et de mettre en lumière ces inégalités mondiales croissantes. Aujourd’hui, les 1% les plus riches de la planète détiennent 50% des richesses mondiales. En 2017 seulement, 82% des richesses créées ont bénéficié au 1% les plus riches, ne laissant que quelques miettes aux 50% les plus pauvres de la planète .
Là encore, ce clivage n’est pas une fatalité et ne permet pas le développement d’une économie inclusive et durable. Dans sa Théorie du Donut, Kate Raworth propose de passer à un schéma distributif. Certaines évolutions prouvent d’ores et déjà la pertinence et la faisabilité d’un tel changement.
Le modèle énergétique constitue une illustration d’un tel changement. Celui-ci repose jusque-là sur l’utilisation du charbon, l’exploitation de plateformes pétrolières et de pipeline de gaz. Ce modèle, nécessitant des investissements importants, bénéficie exclusivement aux actionnaires. Au 21e siècle, le développement de panneaux solaires sur chaque immeuble, chaque maison, chaque école, dans les pays riches ou à faible revenus, peut permettre à l’énergie de devenir distributive. Ce changement est un choix.
L’évolution des moyens de communication, tout comme l’émergence des logiciels en open source, constituent d’autres exemples de ce changement de schémas des sociétés.
Les changements sociaux doivent accompagner ces changements technologiques, afin de permettre l’émergence d’une société distributive. Cette approche est d’ailleurs au cœur de la démarche d’Oxfam, qui, depuis longtemps, met ces théories en pratique.
Dépasser le dogme de la croissance du PIB
Nos institutions politiques, financières et sociales sont fondamentalement structurées autour d’une idée centrale : celle de la croissance infinie du PIB. Leur fonctionnement, leurs décisions répondent à cet impératif. Pourtant, l’observation seule de la nature démontre l’inexactitude de cette croyance : dans la nature, rien ne croît toujours, auquel cas il finit par se détruire ou détruire l’environnement sur lequel il repose.
La nature nous montre à l’inverse qu’au premier stade, chaque chose à vocation à grandir, avant de se stabiliser arrivée à maturité. C’est à partir de cette stabilisation qu’il est possible de continuer à vivre longtemps, dans de bonnes conditions. Cette observation faite par Kate Raworth pose dès lors une question fondamentale : comme transformer notre économie pour qu’elle puisse continuer de prospérer sans être obligée de croître ? Cette question est d’autant plus centrale dans les pays aux revenus très élevés, mais pose également la question du modèle de développement futur des pays à revenus aujourd’hui faibles ou intermédiaires.
L’auteur se démarque sur ce point de la théorie de la décroissance. Si la décroissance et la Théorie du Donut ont un grand nombre d’éléments en commun, elles diffèrent sur l’idée de baisse du PIB. Pour Kate Raworth, ce point n’est pas central. Tout d’abord parce qu’il entraine d’emblée des réticences et des blocages politiques, ce qui n’est pas le but de sa démarche. Surtout, parce que l’objectif de la Théorie du Donut est de développer une nouvelle approche économique, durable et inclusive. Personne ne peut aujourd’hui dire, pas même l’auteur, de quelle manière le PIB évoluera dans cette nouvelle économie. Pour Kate Raworth, un des enjeux actuel est justement de se détacher de cette obsession économique autour du PIB, pour développer de nouveaux indicateurs.
Une nouvelle pensée économique qui se diffuse
A cette vision linéaire, Kate Raworth oppose celle, circulaire, du donut.
Le processus industriel actuel est linéaire et dégénératif. Les ressources de la planète sont captées, transformées, utilisées puis rejetées. Ce processus, qui alimente d’un côté la déforestation, la combustion d’énergies fossiles, l’utilisation massive d’engrais, et génère à l’autre bout du CO2, des polluants, est la raison derrière le dépassement actuel des limites planétaires.
Ce système linéaire n’est pas le seul possible. Il constitue un choix. Il est aussi possible d’agir pour aller vers un système circulaire, du donut, régénératif. Les déchets peuvent se recycler et venir alimenter une économie circulaire. Au lieu même de recycler, il est possible de réutiliser, de réparer, de partager. Cette économie régénérative repose également sur les énergies renouvelables au lieu des énergies fossiles.
Du clivage à la distribution
L’économie actuelle est entre les mains et ne profite qu’à une très petite minorité de la population. Le travail d’Oxfam a permis de démontrer cela et de mettre en lumière ces inégalités mondiales croissantes. Aujourd’hui, les 1% les plus riches de la planète détiennent 50% des richesses mondiales. En 2017 seulement, 82% des richesses créées ont bénéficié au 1% les plus riches, ne laissant que quelques miettes aux 50% les plus pauvres de la planète .
Là encore, ce clivage n’est pas une fatalité et ne permet pas le développement d’une économie inclusive et durable. Dans sa Théorie du Donut, Kate Raworth propose de passer à un schéma distributif. Certaines évolutions prouvent d’ores et déjà la pertinence et la faisabilité d’un tel changement.
Le modèle énergétique constitue une illustration d’un tel changement. Celui-ci repose jusque-là sur l’utilisation du charbon, l’exploitation de plateformes pétrolières et de pipeline de gaz. Ce modèle, nécessitant des investissements importants, bénéficie exclusivement aux actionnaires. Au 21e siècle, le développement de panneaux solaires sur chaque immeuble, chaque maison, chaque école, dans les pays riches ou à faible revenus, peut permettre à l’énergie de devenir distributive. Ce changement est un choix.
L’évolution des moyens de communication, tout comme l’émergence des logiciels en open source, constituent d’autres exemples de ce changement de schémas des sociétés.
Les changements sociaux doivent accompagner ces changements technologiques, afin de permettre l’émergence d’une société distributive. Cette approche est d’ailleurs au cœur de la démarche d’Oxfam, qui, depuis longtemps, met ces théories en pratique.
Dépasser le dogme de la croissance du PIB
Nos institutions politiques, financières et sociales sont fondamentalement structurées autour d’une idée centrale : celle de la croissance infinie du PIB. Leur fonctionnement, leurs décisions répondent à cet impératif. Pourtant, l’observation seule de la nature démontre l’inexactitude de cette croyance : dans la nature, rien ne croît toujours, auquel cas il finit par se détruire ou détruire l’environnement sur lequel il repose.
La nature nous montre à l’inverse qu’au premier stade, chaque chose à vocation à grandir, avant de se stabiliser arrivée à maturité. C’est à partir de cette stabilisation qu’il est possible de continuer à vivre longtemps, dans de bonnes conditions. Cette observation faite par Kate Raworth pose dès lors une question fondamentale : comme transformer notre économie pour qu’elle puisse continuer de prospérer sans être obligée de croître ? Cette question est d’autant plus centrale dans les pays aux revenus très élevés, mais pose également la question du modèle de développement futur des pays à revenus aujourd’hui faibles ou intermédiaires.
L’auteur se démarque sur ce point de la théorie de la décroissance. Si la décroissance et la Théorie du Donut ont un grand nombre d’éléments en commun, elles diffèrent sur l’idée de baisse du PIB. Pour Kate Raworth, ce point n’est pas central. Tout d’abord parce qu’il entraine d’emblée des réticences et des blocages politiques, ce qui n’est pas le but de sa démarche. Surtout, parce que l’objectif de la Théorie du Donut est de développer une nouvelle approche économique, durable et inclusive. Personne ne peut aujourd’hui dire, pas même l’auteur, de quelle manière le PIB évoluera dans cette nouvelle économie. Pour Kate Raworth, un des enjeux actuel est justement de se détacher de cette obsession économique autour du PIB, pour développer de nouveaux indicateurs.
Une nouvelle pensée économique qui se diffuse
PatrickB- Messages : 700
Lieu : café de Calais (et d'ailleurs - déplacements)
Langues : Français (Langue maternelle) , Gb
Re: Un nouveau contrat social : La théorie du donut
C'est intéressant, cette théorie du donut.
Quand un produit entre en phase de maturité, son prix baisse, car les investissements sont amortis et à cause de la concurrence. Par suite, l'entreprise ne peut plus payer les mêmes salaires aux employés. Il faut donc inventer de nouveaux produits, qui se vendront plus chers; les clients accepteront de payer plus cher, car le produit est réputé meilleur (que ce soit vrai ou non), ou parce qu'il est nouveau (nouveau besoin, réel ou créé).
Mais, en fait, si l'on baisse les salaires, alors que les produits mûrs sont moins chers, où est le problème ? On gagne moins, mais la vie est moins chère, alors...
Mais, pour mettre en oeuvre une telle politique, il faudrait que tous les pays s'entendent sur cette société-là. Sinon, en quelques décennies, les pays qui auront continué à avancer écraseront les autres, comme ça s'est vu avec l'empire ottoman au dix-neuvième siècle, dépecé par les Anglais et les Français.
Une solution est peut-être de remplacer, au même prix. Remplacer des produits ou des industries polluants par d'autres, au même prix, mais non polluants. Et non ajouter, tant et plus. C'est peut-être ce qui va se faire avec la transition énergétique : on remplace les hydrocarbures par l'électricité renouvelable et les engins électriques. Remplacer l'agriculture mondialisée par l'agriculture bio locale...C'est plus cher en main d'oeuvre, mais il y a moins de frais de transport.
Remplacer, recycler, et non plus ajouter. Remplacer par des produits et des services qui respectent notre planète.
Et aussi mieux répartir les richesses. Pour cela, il est essentiel, en outre, de garder des services publics importants. On le voit bien avec cette crise.
Pourquoi s'en prendre aux fonctionnaires dans ce pays, alors qu'ils travaillent dur et gagnent peu ? C'est idiot.
Quand un produit entre en phase de maturité, son prix baisse, car les investissements sont amortis et à cause de la concurrence. Par suite, l'entreprise ne peut plus payer les mêmes salaires aux employés. Il faut donc inventer de nouveaux produits, qui se vendront plus chers; les clients accepteront de payer plus cher, car le produit est réputé meilleur (que ce soit vrai ou non), ou parce qu'il est nouveau (nouveau besoin, réel ou créé).
Mais, en fait, si l'on baisse les salaires, alors que les produits mûrs sont moins chers, où est le problème ? On gagne moins, mais la vie est moins chère, alors...
Mais, pour mettre en oeuvre une telle politique, il faudrait que tous les pays s'entendent sur cette société-là. Sinon, en quelques décennies, les pays qui auront continué à avancer écraseront les autres, comme ça s'est vu avec l'empire ottoman au dix-neuvième siècle, dépecé par les Anglais et les Français.
Une solution est peut-être de remplacer, au même prix. Remplacer des produits ou des industries polluants par d'autres, au même prix, mais non polluants. Et non ajouter, tant et plus. C'est peut-être ce qui va se faire avec la transition énergétique : on remplace les hydrocarbures par l'électricité renouvelable et les engins électriques. Remplacer l'agriculture mondialisée par l'agriculture bio locale...C'est plus cher en main d'oeuvre, mais il y a moins de frais de transport.
Remplacer, recycler, et non plus ajouter. Remplacer par des produits et des services qui respectent notre planète.
Et aussi mieux répartir les richesses. Pour cela, il est essentiel, en outre, de garder des services publics importants. On le voit bien avec cette crise.
Pourquoi s'en prendre aux fonctionnaires dans ce pays, alors qu'ils travaillent dur et gagnent peu ? C'est idiot.
Remy- Messages : 3178
Lieu : Calais
Langues : Français (Langue maternelle), Gb
Re : Donut
Si nous avons bien compris les remarques précédentes, on identifie deux points sur lesquels porter notre attention :
Le premier c’est un changement de comportement du consommateur qui modifie la demande en faveur d’un « circuit court », « écologiquement responsable » « solidaire » soit une consommation de type circulaire (cf un précédent article sur le forum => https://www.cafe-polyglotte.com/t4171-economie-collaborative#58362)
Le deuxième c’est un changement de comportement de l’Etat : nous le voyons dans les économies planifiées il y a une « déconnection du sommet avec la base » et des blocages à l’adaptabilité du fait de la « lourdeur administrative » et de la « prérogative des petits chefs intermédiaires » (cf l’exemple de la réponse administrative au covid 19 : les soignants, les non soignants et les directeurs d’hôpitaux se sont dévoués corps et âmes pour répondre à la demande tandis que les ARS (agence régionale de santé) n’ont eu de cesse que d’exercer un pouvoir contre-productif voir destructeur)(elles n’ont pas pu distribué les consommables (masques, blouses, gants, charlottes, sur chaussures, flacons de gel hydro alcoolique aux différentes structures qui en avaient besoin : médecins, infirmières, aides-soignantes, techniciennes de surface, aides à domiciles et autres aides à la personne alors que c’est leur rôle fondamental. Elles ont même empêché le fonctionnement de centre de dépistage-trie de covid 19 par les médecins généralistes arguant que ceux-ci n’avait pas un matériel de réanimation (électrocardiogramme, défibrillateur et autres exigences administratives inutiles dans ce cadre et ce type d’urgence) voir plus grave se sont révélées incapables de mettre en relation les besoins en personnels des équipes soignantes et de la réserve sanitaire 800 demandes satisfaites pour 40 000 offres alors que les soignants et autres personnels étaient exténués). (Heureusement les gens sont passés par une application smartphones créée pour ce faire par des particuliers).
Bref nous voyons à cette économie de « donut » 2 paradigmes : un changement de comportement des consommateurs, un État plus « fort » mais plus réactif où les bonnes personnes sont au bon poste non un système basé sur le principe de Peter où l’on « grimpe » jusqu’à son niveau d’incompétence maximum et on se maintient en faisant de la rétention d’information et en bridant toute initiative en dessous.
Nous le voyons tout ceci résulte d’un long processus de transformation dont nous ne pouvons brûler les étapes si nous voulons une évolution (et faire l’économie d’une révolution avec sa corrélation de terreur et de dictature de droite fascisme – oppression des plus faibles ou comme de gauche communisme – oppression planifiée) l’équilibre est toujours en mouvement
À nous de recentrer les plateaux en permanence entre les profits financiers et les bénéfices humanistes.
Voilà pourquoi nous devons exhorter nos dirigeants à de l’audace, toujours de l’audace pour qu’ils puissent se surpasser et faire de cet après covid un nouveau siècle des lumières… (pas celui des procès stériles et paralysants. De toute façon l’histoire les jugera. Dans ce siècle de l’information les vainqueurs ne peuvent plus léguer à la postérité des faits tronqués il y a trop de traces).
Le premier c’est un changement de comportement du consommateur qui modifie la demande en faveur d’un « circuit court », « écologiquement responsable » « solidaire » soit une consommation de type circulaire (cf un précédent article sur le forum => https://www.cafe-polyglotte.com/t4171-economie-collaborative#58362)
Le deuxième c’est un changement de comportement de l’Etat : nous le voyons dans les économies planifiées il y a une « déconnection du sommet avec la base » et des blocages à l’adaptabilité du fait de la « lourdeur administrative » et de la « prérogative des petits chefs intermédiaires » (cf l’exemple de la réponse administrative au covid 19 : les soignants, les non soignants et les directeurs d’hôpitaux se sont dévoués corps et âmes pour répondre à la demande tandis que les ARS (agence régionale de santé) n’ont eu de cesse que d’exercer un pouvoir contre-productif voir destructeur)(elles n’ont pas pu distribué les consommables (masques, blouses, gants, charlottes, sur chaussures, flacons de gel hydro alcoolique aux différentes structures qui en avaient besoin : médecins, infirmières, aides-soignantes, techniciennes de surface, aides à domiciles et autres aides à la personne alors que c’est leur rôle fondamental. Elles ont même empêché le fonctionnement de centre de dépistage-trie de covid 19 par les médecins généralistes arguant que ceux-ci n’avait pas un matériel de réanimation (électrocardiogramme, défibrillateur et autres exigences administratives inutiles dans ce cadre et ce type d’urgence) voir plus grave se sont révélées incapables de mettre en relation les besoins en personnels des équipes soignantes et de la réserve sanitaire 800 demandes satisfaites pour 40 000 offres alors que les soignants et autres personnels étaient exténués). (Heureusement les gens sont passés par une application smartphones créée pour ce faire par des particuliers).
Bref nous voyons à cette économie de « donut » 2 paradigmes : un changement de comportement des consommateurs, un État plus « fort » mais plus réactif où les bonnes personnes sont au bon poste non un système basé sur le principe de Peter où l’on « grimpe » jusqu’à son niveau d’incompétence maximum et on se maintient en faisant de la rétention d’information et en bridant toute initiative en dessous.
Nous le voyons tout ceci résulte d’un long processus de transformation dont nous ne pouvons brûler les étapes si nous voulons une évolution (et faire l’économie d’une révolution avec sa corrélation de terreur et de dictature de droite fascisme – oppression des plus faibles ou comme de gauche communisme – oppression planifiée) l’équilibre est toujours en mouvement
À nous de recentrer les plateaux en permanence entre les profits financiers et les bénéfices humanistes.
Voilà pourquoi nous devons exhorter nos dirigeants à de l’audace, toujours de l’audace pour qu’ils puissent se surpasser et faire de cet après covid un nouveau siècle des lumières… (pas celui des procès stériles et paralysants. De toute façon l’histoire les jugera. Dans ce siècle de l’information les vainqueurs ne peuvent plus léguer à la postérité des faits tronqués il y a trop de traces).
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