Immigration, Islam, les ingrédients qui rendent la sauce de la cuisine politique indigeste !

Immigration, Islam, les ingrédients qui rendent la sauce de la cuisine politique indigeste !
 
Non pas que ce ne soient pas des « sujets politiques » à débattre mais résumer l’élection présidentielle à ces seuls débats est bien indigeste.
Que sont les analyses politiques des différents partis sur notre société, notre avenir ?
Quels modes de gouvernances nous proposent-ils ?
Vers quel idéal sociétal nous entraînent-ils ?
Et concrètement quels outils vont-ils utiliser pour le mettre en place ?
 Et « in fine » comment situe-t’il la France en Europe, l’Europe dans le monde et la France dans le monde ?
 
Les réponses à toute ces interrogations me semblent cruellement faire défaut. Peut-être parce qu’ils n’en ont pas ?
 
Alors ils agitent un « chiffon rouge » « immigration, islam » pour détourner notre attention du « vrai débat » quel mythe rassembleur nous apportent-ils, pour quel avenir, dans quel modèle sociétal ?
 
A moins qu’il ne s’agisse d’une simple manipulation politique pour fractionner les partis, masquer les vraies interrogations et maintenir en place à l’aide des médias un pouvoir politique « machiavélique » au service de « ? », qui ne nous veut pas que du mal mais surtout un bien qui est bénéfique aux siens et à ceux qui le soutiennent…
 
Voilà nos interrogations de base et dans ce contexte dubitatif nous avons pu dialoguer dans un «climat cordial et de bonne intelligence » (donc en dehors de toutes réactions épidermiques, instinctuelles ou remplis d’apostrophes et d’épithètes) avec des « Zemmourriens inconditionnels » et de leur peur de voir l’immigration islamique remplacer la « culture Française ».
 
Il importe de comprendre la peur et les mécanismes qui la sous-tendent pour l’apaiser. Pour cela il me semble que le parallèle du cancer et de notre mortalité est un bon modèle.
 
Grosso modo le Cancer « K » est à la base des cellules de notre corps qui échappent aux mécanismes régulateurs pour avoir un développement anarchique et qui finissent par nous anéantir. Cela étant dit nous avons une finitude et le K ne ferait que l’avancer.
 
De ce parallèle je retiens que notre société telle que nous la connaissons a une « finitude » également. La France de 1800 n’est pas celle de 1900, n’est pas celle de 2000 et que sera ou le sera celle de 2100 ?
 
La seconde notion que je remarque c’est que les cellules K viennent bien de notre propre corps pas celles d’un « corps étranger » nous portons donc en nous même les propres ingrédients de notre destruction.
 
Quels sont les mécanismes qui font que certaines échappent plus vite au contrôle : des causes structurelles : le vieillissement, des « anomalies génétiques » innées que l’on cherche à identifier pour les plus courantes. Des causes conjoncturelles : les toxiques, les mécanismes oxydatifs altérant ou épuisant nos capacités de réparations cellulaires ; toutes causes contre lequel nous pouvons agir par notre mode vie alimentation, sport, relaxation, mode de vie etc…
 
Nous pouvons donc comprendre la peur des Zemourriens : le remplacement de la culture Française par une culture islamique de type Califat… Mais surtout nous pouvons y répondre : il n’existe pas de culture Française statique mais elle est en perpétuel changement. En 1800 l’industrialisation, en 1900 la séparation de l’Eglise et de l’état, en 2000 la mondialisation et « l’informatique ». A chaque fois la France s’est adaptée pour survivre Doutez-vous à ce point de vos capacités intellectuelles et adaptatives pour avoir peur d’une religion et encore d’une « partie minoritaire » de ce qui la pratique pour que nous puissions avoir de réponse.
 
Votre première erreur et de confondre religion Islam et idéologie islamisme. Toute religion engendre son lot de fanatiques, de même que toutes idéologies a son lot d’extrémistes. Nos prédécesseurs nous ont montré la voie : la religion est de la sphère privée elle n’a pas vocation à gouverner, l’idéologie est de la sphère intellectuelle elle n’a pas vocation également à gouverner. Dans ces deux cas cela entraîne un totalitarisme et une catastrophe humaine. La politique « idéale » est l’art de gouverner pour vivre ensemble, avec un projet « mythique » dont chacun doit avoir sa part, n’excluant personne mais impliquant des droits et des devoirs c’est à dire évoluant dans un cadre juridique.
 
La deuxième erreur est de voir dans un immigré et un migrant autre chose qu’un homme qui fuit une situation qui lui est devenue invivable là où il résidait. Invivable nutritionnellement, climatiquement, religieusement, politiquement. Pour l’immense majorité d’entre eux elle ne porte pas d’autre aspiration qu’avoir un toit, une famille, une prospérité par le travail et vivre tranquille en paix et en harmonie avec son nouvel environnement.
 
De même que nous ne pourrons arrêter le flot des vagues océaniques par des digues, de même nous ne pourrons arrêter l’espérance d’une vie meilleure d’un humain en construisant des barrières. Cependant par nos actions contre le réchauffement climatique nous pourrons permettre à l’océan de ne pas dévorer notre territoire, de même nous pouvons par nos actions restaurer l’espérance de tous ces humains réfugiés afin qu’ils trouvent leur place dans le monde. Ayons confiance en nous et en eux nous pouvons vivre ensemble dans un nouveau monde celui que nous aurons bâti ensemble pas les uns à côtés des autres, les uns contre les autres. C’est votre vision qui vous brouille pour vous « Zemmouriens » il n’a qu’une solution l’holocauste des autres ou être remplacé. L’histoire nous l’apprend les partisans de l’holocauste perdent toujours : les Nazis, les Kmers rouges, les Staliniens, les juntes militaires… Tous ceux qui ne pratiquent pas la compassion, l’hospitalité, la charité et plein d’autres préceptes que nous apportent toutes les philosophies, les religions et même le simple bon sens. Bref ceux qui n’intègrent pas l’intelligence, finissent par disparaître comme tous les prédateurs instinctuels malheureusement en laissant plein de cadavres derrière eux.
De victime Zemmour se transforme en bourreau. N’empruntez pas son chemin, prenez celui de la résilience, reconstruisez-vous : réapprenez à espérer en vous, en l’autre.


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